D. Dumas, théâtres
Coups de coeur et commentaires
2021-10-06T14:00:08+02:00
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Les Trois Glorieux
tag:ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com,2018-09-19:3120015
2018-09-19T23:56:44+02:00
2018-09-19T23:53:00+02:00
Ils sont jeunes, ils sont beaux et ils ont du génie....
<p> </p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;"> </span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;">Ils sont jeunes, ils sont beaux et ils ont du génie. </span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;"><a href="http://ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com/media/01/00/3709237332.2.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1038903" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com/media/01/00/2590748232.2.JPG" alt="théâtre essaïon,romantisme,george sand,honoré de balzac,victor hugo" /></a>En 1830, George Sand (Manon Montel), a 26 ans et elle vient de quitter son baron Dudevant pour vivre libre à Paris, elle écrit <em>Indiana. </em>Victor Hugo (Thomas Marceul) a 28 ans et après avoir bouleversé les codes du roman avec <em>Notre-Dame de Paris</em>, va triompher dans <em>Hernani</em>. Honoré de Balzac (Stéphane Dauch), qui en a 31, écrit <em>La Peau de chagrin.</em> </span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;">Le temps des "Trois Glorieuses" fut aussi celui des trois Glorieux de notre littérature.<a href="http://ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com/media/01/02/162892122.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1038904" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com/media/01/02/1960801179.JPG" alt="théâtre essaïon,romantisme,george sand,honoré de balzac,victor hugo" /></a></span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;">Manon Montel, qui met aussi en scène, retrace habilement la carrière des trois grands auteurs du XIX<sup>e</sup> siècle. Elle puise dans leurs correspondances, leurs « Choses vues », leurs œuvres, et les journaux, des scènes signifiantes, des discussions critiques. Elle met en perspective leurs différences fondamentales, mais aussi leur amitié. Costumes sobres de Patricia de Fenoyl, plateau nu et lumières délicates d'Arnaud Barré, c’est une réussite. </span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;"><a href="http://ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com/media/00/01/3735399367.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1038905" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com/media/00/01/1597271477.JPG" alt="théâtre essaïon,romantisme,george sand,honoré de balzac,victor hugo" /></a>Certes, Balzac n’aimait pas le théâtre hugolien, mais il appelait Hugo à applaudir le sien. Et chacun encourageait l’autre à continuer son œuvre. Bien sûr la baronne Dudevant, alias George, avait des contradictions, mais elle était sincère et défendait la liberté. Évidemment Hugo suscitait des admirations, des détestations et des jalousies, mais ce fut lui qui prononça les plus belles oraisons funèbres quand Honoré et George le précédèrent dans l’éternité.</span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;">Les trois comédiens disent et jouent avec brio les moments d’échanges entre les auteurs. On aurait aimé retrouver aussi l’ami Théo (Théophile Gautier) et l’ami Dumas qui partageaient leurs luttes et leurs rêves, mais cette histoire, qui trace leurs vies à grandes étapes, permet d’asseoir une étude littéraire positive sur ce siècle.</span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;">Dommage qu’on mette dans la bouche de Victor un jugement négatif sur le talent de Juliette ! S’il en eût été ainsi, lui aurait-il écrit le rôle de la reine dans <em>Ruy Blas </em>? Les critiques dramatiques des journaux de l’époque, en France, éreintaient volontiers le théâtre romantique et Juliette fut sifflée par la cabale. Mais ses biographes, G. Pouchain et R. Sabourin<a href="#_ftn1" name="_ftnref1">[1]</a> ont trouvé de quoi les contredire.</span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;">Il y a encore de belles recherches à entreprendre sur nos trois monuments de la littérature ! Manon Montel va vous en donner le goût.</span></p><p> </p><p> </p><p><span style="color: #800000; font-size: 10pt;"><strong> © Photos Xavier Cantat</strong></span></p><p> </p><p> </p><p><a href="#_ftnref1" name="_ftn1"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Cambria;">[1]</span></a> -<em>Juliette ou la Dépaysée</em>, de G. Pouchain et G. Sabourin, éditions Fayard, 1992.</p><p> </p><p><span style="font-size: 10pt;"><strong><em>1830, Sand Hugo Balzac tout commence </em></strong>écriture et mise en scène de Manon Montel</span></p><p><span style="font-size: 10pt; color: #800000;"><strong>Théâtre Essaïon</strong></span></p><p><span style="font-size: 10pt;">01 42 78 46 42</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Tous les lundis et mardis à 21 h</span></p>
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Livre
tag:ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com,2018-09-18:3119988
2018-09-19T09:10:08+02:00
2018-09-18T16:54:00+02:00
Il vient de m’arriver un joli petit livre (11 x 15),...
<p> </p><p> </p><p><a href="http://ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com/media/01/01/1552401396.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1038836" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com/media/01/01/687431878.jpg" alt="Poésie, livre, Yoland Simon" /></a>Il vient de m’arriver un joli petit livre (11 x 15), à la couverture grise et bleue comme la carte postale qu’elle représente : enfants sages vêtus de blouses trop longues sur une plage de galets où les pêcheurs ont laissé leurs paniers et leurs barques.</p><p>Temps révolus, nostalgie et poésie.</p><p>Yoland Simon y évoque sa Normandie et son enfance en une cinquantaine de textes courts, cinq à six lignes, qui commencent tous par les mots : « Il suffisait à l’enfant » et qui se regroupent par thème : « La maison, la mer, les jours, les travaux, le pays ».</p><p>Et quand parle l’auteur, s’éveillent en nous les mêmes souvenirs : le car qui nous conduit chez la grand-mère, les jardins, les sentiers, les buissons, les ruisseaux et la mer. Renaissent alors, où que nous les ayons vécus, les images du passé, les gestes tendres et muets, les connivences et les inquiétudes, la joie parfois, la mélancolie souvent. Tout un monde intime enseveli dans nos têtes et que jamais aucun portable ne pourra ressusciter.</p><p>Lisez, il faut lire pour ne pas oublier...</p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p><em>Il suffisait à l’enfant </em> de Yoland Simon, éditions de l’Aiguille, 10 €</p>
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Richard pour mémoire
tag:ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com,2018-08-21:3113411
2018-08-21T12:06:23+02:00
2018-08-21T12:06:23+02:00
Je l'avais toujours connu souriant... ou en colère....
<p> </p><p><br /><img id="media-1013530" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com/media/01/01/583726509.2.jpeg" alt="Richard Demarcy" />Je l'avais toujours connu souriant... ou en colère.</p><p>J'aimais son rire et ses révoltes.</p><p>J'aimais ses textes et ses mises en scène, son humour, son imagination.</p><p>J'ai encore en mémoire sa "Chasse au snark" et le miroir d'eau dans lequel les comédiens se mouvaient.</p><p>Je pense à "A quoi rêvent les vieux enfants" chaque fois qu'on évoque la vieillesse, et à la "Guérillère soprano", quand on évoque les femmes rebelles.<img id="media-1013533" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com/media/00/02/1495963965.jpg" alt="Richard Demarcy" /></p><p>Ses Ubus africains sont toujours d'actualité...<img id="media-1013531" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com/media/01/01/668069918.jpg" alt="1027.jpg" /></p><p>Son "Enfant d'éléphant" n'est plus celui de Kipling, mais le sien, le nôtre aussi un peu, puisque nous l'avions publié, comme beaucoup de ses textes.</p><p><img id="media-1013532" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com/media/00/00/693425862.jpg" alt="la_nuit_du_pere.jpg" />Il racontait l'épopée des utopistes mais aussi les déchirements intimes comme dans la "Nuit du père".</p><p> Il était fier de son fils, Emmanuel, et il avait raison. </p><p>C'est aujourd'hui vers le fils que nous nous tournons pour lui dire notre peine, mais aussi pour le réconforter et lui dire de continuer, et d'enrichir toujours nos beaux moments de Théâtre.</p><p>Au revoir Richard... S'il y a une éternité, j'aimerais te retrouver dans un paradis joyeux où tu referais le monde.</p>
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La Huchette à Avignon et en Off
tag:ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com,2018-06-29:3111800
2018-06-29T16:34:21+02:00
2018-06-29T14:40:00+02:00
Tous les...
<p> </p><p> </p><p> </p><table border="0" width="500" cellspacing="0" cellpadding="0"><tbody><tr><td bgcolor="#FFFFFF" width="10"> </td><td width="150"><img src="http://i2.cmail20.com/ei/r/77/C52/8F6/csimport/avignon-le-off-2017-affiche.121632.jpg" alt="Image edito" width="150" height="211" /></td><td bgcolor="#FFFFFF" width="10"> </td><td valign="top" bgcolor="#FFFFFF"><p>Tous les succès du Théâtre de la Huchette au festival OFF d'Avignon 2018 ! </p><p>L'ÉCUME DES JOURS, LA POUPÉE SANGLANTE, LA PUTAIN DU DESSUS, LA PLUME DE GROUCHO, UN RAPPORT SUR LA BANALITÉ DE L'AMOUR, LE BAIN & LE VOYAGE À LA HAYE, autant de créations qui ont irradié la Huchette et qui partent à la conquête d'Avignon.</p><p>Venez découvrir ou redécouvrir tous ces spectacles !</p><p>L'été sera intense !</p><div>Si vous restez à Paris cet été avec l'envie de vous détendre en musiques et en chansons, vous pouvez voir, ou revoir Théâtre de la Huchette</div><div> </div><ul><li> COMÉDIENS ! de Samuel Sené, Eric Chantelauze et Raphaël Bancou, avec Marion Preïté, Fabian Richard, Cyril Romoli. Représentations du mardi au samedi à 21h et le samedi à 16 h - jusqu’au 2 septembre. Ce spectacle vient d’obtenir 5 Trophées aux Trophées de la Comédie Musicale (Marion Preïté : trophée de la Révélation féminine ; Fabian Richard : trophée de l’artiste interprète masculin ; Samuel Sené : trophée de la Mise en Scène ; Samuel Sené et Eric Chantelauze : trophée du Livret ; « Comédiens ! » : Trophée de la Comédie Musicale)</li><li></li></ul></td></tr></tbody></table>
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Théâtre à lire… et à jouer
tag:ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com,2018-06-09:3106938
2018-06-10T14:14:30+02:00
2018-06-09T19:17:00+02:00
Ce n’est pas la première fois que...
<p> </p><p><span style="font-family: 'Times New Roman';"> </span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman';"> </span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Times New Roman';"><a href="http://ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com/media/02/02/3683620312.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-992603" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com/media/02/02/4030371081.jpg" alt="théâtre,livre,culture,éducation écologie" /></a>Ce n’est pas la première fois que Jean-Paul Alègre, fait vibrer sa corde écologique. Déjà il y a quelques années, Blaye avait résonné de sa parole poétique, mais aussi prophétique :</span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Times New Roman'; color: #424242;">« Moi, l’eau de la Gironde, je suis la belle de l’Estuaire. Lourde, lente et vive, ronde. Puissamment, je glisse vers la mer. »</span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Times New Roman'; color: #424242;">« Moi l’eau de la Centrale, je suis la gardienne de l’atome. Silencieuse, transparente, secrète. Sans vagues, sans rides, je veille sur le sort des hommes... »</span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Times New Roman';">Aujourd’hui, avec <em>Le Tourbillon de la Grande Soif</em>, il crie son désespoir de constater que l’espèce humaine court à sa perte. </span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Times New Roman';">« Celle qui veille » a d’abord été « Celle qui pêche », elle est devenue la femme « qui sait » avant de terminer « Celle qui passe ». Poignant personnage, magnifique, idéale et vaincue. Elle seule, moderne Cassandre, aurait pu sauver les humains de la folie destructrice qui les conduit à « la catastrophe ». Mais la guerre eut lieu et Troie fut détruite. Écoute-t-on la voix de la raison quand les chefs ne pensent qu’au profit ? Face à elle et contre elle se dresse un personnage cynique et énigmatique dont le nom est un palindrome. Autour d'elles, des faibles, des cupides ou des ignorants. L'humanité est en danger. Peut-on encore la sauver ? </span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Times New Roman';">Mais je vous laisse découvrir la pièce, et la monter peut-être. Seize personnages, mais on peut la jouer à quatre. Jean-Paul Alègre, fidèle à ses « distributions évolutives » tient compte de votre budget. Et, fidèle à l’idée qu’il se fait du théâtre, il en fait une tribune.</span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Times New Roman';"> </span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman';"> </span></p><p><em><span style="font-family: 'Times New Roman';">Le Tourbillon de la Grande Soif</span></em><span style="font-family: 'Times New Roman';"> de Jean-Paul Alègre</span></p><p><em><span style="font-family: 'Times New Roman';">L’Avant-Scène Théâtre,</span></em><span style="font-family: 'Times New Roman';"> collection des Quatre-Vents, 10 €</span></p><p> </p><p> </p><p> </p>
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Kabarett
tag:ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com,2018-06-08:3106897
2018-06-08T18:43:18+02:00
2018-06-08T18:43:18+02:00
Kabarett. Curieuse façon d’écrire...
<p> </p><p> </p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;"><em><a href="http://ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com/media/01/01/3786855727.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-992565" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com/media/01/01/3519465453.jpg" alt="Théâtre, théâtre de Poche, cabaret, musique, stéphene Druet, Marisa Berenson" /></a>Kabarett. </em>Curieuse façon d’écrire « cabaret » penserez-vous. </span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;">– « Vous qui prônez partout l’usage de la langue française, vous voici germanisante ? » </span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;">- Point du tout ! En français médiéval « tenir kabaret » apparaît dès le XIII<sup>e</sup> siècle. Et connaissant un peu les directeurs du Poche-Montparnasse, cette orthographe a dû les réjouir. Quant à leurs spectateurs, ils en ont été… aux anges. </span><em><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;">Ange Bleu</span></em><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;">, évidemment !</span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;">Mais si le film de Sternberg situe son action en 1925, celle de <em>Berlin Kabarett</em> de Stephan Druet se situe un peu plus tard, au moment où, conséquence de la crise économique, le parti nazi passe de 3 % à 30%. </span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;">Dans le cabaret berlinois que dirige Kristen (Marisa Berenson), les musiciens sont juifs, communistes et homosexuels. Tout pour déplaire au petit moustachu qu’ils vont s’efforcer de combattre. Karl (Jacques Verzier ou Olivier Breitman) et Fritz (Stéphane Corbin ou Simon Legendre) tentent d’alerter du danger qui monte. En vain.</span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;">Stéphane Druet dit avoir été « élevé sans l’univers du cabaret », et si sa fascination pour le film de Bob Fosse, celui de Visconti (<em>Les Damnés</em>) et celui de Liliana Cavani (<em>Portier de nuit</em>) est avouée, disons-le tout net, son <em>Kabarett </em> est original, puissant et dérangeant. </span><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;">Sans doute la tragédie de Mary Marquet qui livra son fils à la Gestapo lui a-t-il inspiré ce portrait de mère monstrueuse qui dénonce son fils Viktor (Sebastiàn Galeota). Cependant la trame est neuve, ses propres textes sont si justes qu’ils se mêlent subtilement aux « morceaux d’anthologie » et qu’on les applaudit avec le même enthousiasme, comme les musiques de Stéphane Corbin associées à celles de Kurt Weill, Friedrich Hollaender, Fred Raymund, Dajos Bélia, Henri Christiné. </span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;">Ajoutez-y des costumes de Denis Evrard, des chorégraphies de Alma de Villalobos, des lumières de Christelle Toussine et l’atmosphère de décadence des tableaux d’Otto Dix et George Grosz. C’est troublant et on n’en sort pas indemne.</span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;">Marisa Berenson, que nous n’avions jamais vue sur scène, est l’impressionnante reine de la nuit et ses complices devenus victimes vont vous bouleverser.</span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;">Retenez vite votre table pour ce <em>Kabarett.</em></span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;"> </span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;"> </span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;"> </span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;"> </span></p><p><em><span style="font-size: 10.0pt; font-family: Arial;">Berlin Kabarett</span></em><span style="font-size: 10.0pt; font-family: Arial;"> de Stéphane Druet</span></p><p><strong><span style="font-size: 10.0pt; font-family: Arial; color: maroon;">Théâtre de Poche-Montparnasse</span></strong></p><p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: Arial;">Jusqu’au 15 juillet</span></p><p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: Arial;">Du jeudi au samedi à 21 h, dimanche 17 h 30</span></p><p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: Arial;">01 45 44 50 21 75</span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;"><a href="http://www.theatredepoche-montparnasse.com">www.theatredepoche-montparnasse.com</a></span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;"> </span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;"> </span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;"> </span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;"> </span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;"> </span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;"> </span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;"> </span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;"> </span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;"> </span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Arial;"> </span></p>
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Y a-t-il un traducteur compétent ?
tag:ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com,2018-03-30:3104419
2018-03-31T14:18:54+02:00
2018-03-31T14:18:54+02:00
En considérant les affiches de cinéma je me dis que...
<p> </p><p> </p><p>En considérant les affiches de cinéma je me dis que l’industrie cinématographiques doit manquer de traducteurs. Car, au moment où certains clament qu’il faut défendre la langue française, comment expliquer le nombre de titres qu’on nous propose en anglais ?</p><p>Et même quand des traductions ont été proposées, elles n’apparaissent… qu’en sous-titres !</p><p>Ainsi de <em>3 Billboards</em>, traduit par <em>Les Panneaux de la vengeance</em> mais annoncés en anglais, ainsi de <em> The Captain</em> film allemand (Tiens, au fait quel titre avait-il dans cette langue ?) traduit par <em>L’Usurpateur </em> mais communiqué en anglais !</p><p>Pas assez accrocheurs sans doute !</p><p>Du temps où je préparais « Propédeutique », (Eh ! oui, je suis de ce vieux temps) on exigeait une traduction totale de nos versions. « Cherchez l’équivalent sur le verbe, sur l’adjectif, mais traduisez ! » Telle était la consigne…</p><p>N’y aurait-il plus de traducteurs ? Ou plus de budget pour payer des traducteurs compétents ? Ou pense-t-on que tout le monde parle « the fluent english » ?</p><p>Ne me dites surtout pas que les Français les comprennent ou qu'ils sont des champions en anglais, ça se saurait. Et que les titres suivants leur sont clairs.</p><p>Gardons <em>Lady Bird</em> puisque c’est le pseudonyme que se choisit une adolescente pour contrarier sa mère, mais que dire de : <em>Phantom Thread, Ready Player One</em>, <em>Pacific Rim Uprising,</em> <em>Tomb Raider</em>, <em>Black Panther</em>, <em>Ghostland</em>,<em> Mektoub my love</em>, <em>Call me by your name</em>,<em>Blue</em>, <em>The Rider</em>, <em>The Foreigner</em>, <em>The Disaster Artist</em>,<em> Kings</em>, et de tous ceux qui sortiront bientôt ?</p><p>Auriez-vous des idées ? </p><p> </p><p><em> </em></p><p> </p><p> </p>