À lire (5) (30/01/2010)

 

Machiavel Nicolas, La Mandragore, texte français de Gilles Costaz.

On connaît Le Prince, le grand œuvre politique de Nicolas Machiavel, du moins par le mot qu’il généra : « machiavélisme ». On l’imagine mal en homme de théâtre.

Gilles Costaz, dans une préface documentée nous présente cet auteur dramatique de la Renaissance, qui fut aussi diplomate, juriste et agent secret. Il traduit La Mandragore dans une langue pittoresque, sans rien dissimuler des verdeurs du langage.

La Mandragore, est une farce. Elle en cultive les situations scabreuses, les allusions obscènes. Les moines y sont cupides et infâmes, les vieillards stupides, les jeunes gens gaillards, les valets rusés. Elle tient de Boccace et de Rabelais réunis.

Comment Callimaco, fou d’amour pour Lucrezia, mal mariée à un vieillard, Nicia, parviendra-t-il à se glisser dans son lit ? Grâce à une potion magique à base de mandragore que le mari lui-même servira à sa femme. Et avec l’aide de qui ?

Mais je ne vais pas vous tout vous raconter. Lisez donc la Mandragore.

 

Editions de l’Avant-Scène théâtre, collection des Quatre-Vents, classique, 11 €

16:37 Écrit par Dadumas | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre, littérature |  Facebook | |  Imprimer