Du nouveau sur la Jeune Peinture (15/10/2016)
Vous pensiez qu’après, l’expressionnisme, le cubisme, le futurisme, le surréalisme et tous ces mouvements en « isme » qui refusaient le figuratif, toute la jeune peinture française s’était ralliée à l’abstraction.
Grâce à Florence Condamine et Pierre Basset, qui exposent une soixantaine d’œuvres au musée Mendjisky,
nous savons aujourd’hui que tout un courant artistique a remis, dans les années 50, l’homme au centre de la peinture. On appelle ces contestataires « les Insoumis ».
Leur modèle était Gustave Courbet. Ces jeunes peintres étonnent par des harmonies sombres, qu’opposent des couleurs éclatantes.
[CARA-COSTEA Portrait de Claude - 1951 - HT, 116 x 89 cm CMJN. illustration choisie pour l'affiche de l'exposition.]
Ils peignent le quotidien sans misérabilisme. Ils peignent la paix et l’angoisse des conflits.
[Bernard Lorjou : La Peste en Beauce, 1951 (initialement titré : La Guerre bactériologique)]
Ils aiment la matière, les constructions et les dessins rigoureux, les lumières naturelles.
[Françoise Adnet La Jeune fille à l'orange ]
En visitant cette exposition, vous vous apercevrez que cette « Jeune Peinture », n’a pas vieilli. Au contraire, elle demeure tellement actuelle qu’on est stupéfait par les décennies de silence qui l’ont occultée.
Elle a « l'audace de la jeunesse ».
Photo : 1949, L'Homme témoin, les peintres de "la jeune peinture", Dat, Monnet, Buffet, Minaux, De Gallard, Lorjou, Rebeyrolle.
Les Insoumis de l’art moderne
Paris, les années 50
12 octobre -31 décembre
Musée Mendjisky
Écoles de Paris 01 45 32 37 70
Ouvert de 11h à 18h (tous les jours sauf le jeudi et jours fériés)
Nocturne le mardi jusqu'à 20h
13:36 Écrit par Dadumas | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : exposition, musée mendjinsky, peinture | Facebook | | Imprimer