Richard Bohringer, le retour (13/03/2016)
Richard Bohringer est de retour.
Seul en scène. Œil pétillant, sourire aux lèvres. Il nous raconte des bouts de sa vie, écrits dans les attentes, rejoués dans les espoirs, imaginés dans les craintes.
Car, pour lui, depuis longtemps, « L’écriture est la seule vérité. Être vertical. Jeter les germes de l’amer. Trouver le son qui fera rebondir. L’inspiration court comme un nuage. Vite et sans remords. Le désespoir d’écrire devient cristal. Écrire.
Dieu païen, aide ton serviteur. Donne-moi l’oiseau bariolé. Celui qui aide à souffler la page blanche. »
Il dit sa « révolte », son présent, et un peu son espérance.
Il se confesse : « Je suis pas un gars de la syntaxe. Je suis de la syncope. Du bouleversement ultime. Je me fous du verbe et de son complément. »
Il évoque ses copains, embarqués dans « l’aéronef céleste », et conseille : « Faut pas faire le malin avec les mots. Faut les aimer. Ça file du bonheur les mots. »
Les siens, nous filent un sacré coup de tendresse.
Photo : © Alain Rousseau
Traîne pas trop sous la pluie de et par Richard Bohringer
Théâtre de l’Atelier,
Du mardi au samedi à 19 h
01 46 06 49 24
Pour trente représentations
depuis le 8 mars
16:42 Écrit par Dadumas | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre, rochard bohringer, théâtre de l'atelier | Facebook | | Imprimer