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03/02/2006

Sous le charme


Pygmalion de Bernard Shaw
Vous connaissez tous l’histoire d’Eliza Doolittle, la marchande de violettes des faubourgs de Londres, que les leçons de phonétique, de syntaxe et de savoir-vivre du professeur Higgins transforment en duchesse. Si on a un peu oublié le film d’Asquith (1938), on se souvient parfaitement de celui de Cukor (My Fair Lady) avec Rex Harrison et Audrey Hepburn. Nicolas Briançon donne, au théâtre Comédia, de la comédie surannée, une délicieuse mise en scène qui éclaire d’un jour nouveau le personnage de Higgins que joue Nicolas Vaude.

Figurez-vous un jeune homme insolent, ergoteur, si imbu de son érudition, qu’il joue les singes savants en public, si immodeste qu’il en devient grossier, en un mot insupportable. Alors, Danièle Lebrun exprime une tendresse faussement scandalisée, mais secrètement fière, à être la mère de cet ange rebelle qui déverse des paradoxes dans les salons, histoire de choquer la bonne société et de l’épater, elle.

Barbara Schulz est le charme incarné, même sous ses oripeaux criards, elle ne peut être vulgaire. Henri Courseaux en Pickering médiateur, Odile Mallet en gouvernante sévère, Jean-Claude Barbier en père Doolittle, tous donnent à la soirée un état de grâce prodigieusement soutenu par les splendides décors à transformations de Jean-Marc Stehlé et les ravissants costumes de Michel Fresnay.

Théâtre Comédia
01 42 38 22 22

14:15 Écrit par Dadumas dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre |  Facebook | |  Imprimer

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