28/04/2006
Le cas Anca
Anca Visdei n’est pas seulement « la Femme pressée », qu’annonce l’intitulé de sa maison d’édition. C’est surtout la femme volcanique, celle d’où jaillit une eau vive, cascadant comme les eaux naturelles qui peuvent brûler, corroder, mais aussi, une fois la source canalisée apporter l’épanouissement.
Trente pièces publiées, plus de dix dans les tiroirs, comptez aussi celles qui attendent leur fin dans les dossiers de l’ordinateur, celles qui sont ébauchées dans les « projets », et celles qui vont lui traverser l’esprit au moment où elle lira ces lignes. Car elle clique d’un doigt preste sur tous les sites « theâtre » !
Sa dernière parution ? Madame Shakespeare ou La Femme de Stradford, aux éditions La Femme pressée est un roman épistolaire entre le grand Will et sa femme Anne. Elle l’a envoyé à Londres cultiver son génie dramatique, elle finance et élève les enfants. Plus tendres, plus espiègles, plus documentées que n’importe quelle biographie, « les lettres croisées » de Madame Shakespeare dévoilent comment les grands auteurs deviennent ce qu’ils sont grâce aux talents et à la patience de leurs épouses qui conseillent, suggèrent, supportent et s’effacent.
Cette correspondance devrait avantageusement remplacer les Love Letters sentimentales qu’on remonte tous les cinq ans pour meubler les « garages » quand une pièce s’écroule avant la fin de la saison… Au moins, les enfants apprendront quelque chose sur Shakespeare !
Et ne me dites pas qu’elles sont apocryphes, ces missives, je ne vous croirais pas…
Madame Shakespeare ou La Femme de Stradford, aux éditions La Femme pressée, 10 €
P. – S. On me signale aussi la publication, du même auteur d’une merveilleuse pièce pour enfants : La Princesse mariée au premier venu, 9 €.
10:05 Écrit par Dadumas dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre | Facebook | | Imprimer
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