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18/12/2008

Les aveux d’une femme

 

Dans la vie de tout être humain, il y a des instants qui comptent plus que d’autres. Stefan Zweig, dans Vingt-quatre heures de la vie d’une femme nous peint en deux exemples, le moment où une femme sage bascule dans la folie passionnelle.

Lors de vacances familiales, sur la Riviera, Madame Henriette, une respectable épouse, abandonne mari et enfants pour suivre une jeune Français. La petite société condamne une telle conduite. Le narrateur (Robert Bouvier), en prenant la défense de la coupable, réveille les souvenirs de Mrs C. qui lui confie l’aventure insensée qu’elle vécut quelques années plus tôt.

Catherine Rich est cette anglaise, apparemment guindée dans une longue robe crème, qui faillit aux règles du savoir-vivre et de la morale bourgeoise. On la devine brûlante, elle paraît glacée. Le narrateur, dans la mise en scène de Marion Bierry, tourne autour d’elle, de la chambre, comme si la confidence brisait les murs de convention. C’est un joli duo. Elle parle sans le voir, il écoute sans la regarder. L’une troublée par ses émotions, lui, bouleversé par ses aveux.

Nous n’entendrons jamais le mot « désir », il semble qu’il soit impossible dans la bouche d’une femme.

Nous avons bien changé…

 

 

 

Vingt-quatre heures de la vie d’une femme de Stefan Zweig

Adaptation de Marion Bierry

Petit-Montparnasse

Du mardi au samedi à 19 h, dimanche à 15 h 30

 

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