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13/10/2008

Peindre… l’amour

 

 

Pas banale l’histoire d’amour d’Eugène Delacroix avec une jeune femme, que dans son journal il désigne par la lettre J* et sur l’identité de laquelle, tous les commentateurs se sont trompés !

Florence Camoin, qui avait déjà fait son miel des écrits de Vauban (Vauban, la tour défend le roi), a trouvé avec les cinquante-deux lettres de Joséphine de Forget, découvertes aux archives du Val de Marne, de quoi réparer l’injustice de l’Histoire.

L’amour qui unit le peintre à Joséphine, une cousine éloignée, nous est conté sous une forme théâtrale.

Un jeune peintre (Benjamin Lefebvre) venu se recueillir sur la tombe de son maître Eugène Delacroix, y voit une dame (Anne Strelva) déposer un magnifique bouquet. Il la suit, presse ses confidences. Elle dévoile tout : sa jeunesse malheureuse, son mariage de raison, la rencontre avec Eugène, leurs amours… Entre les scrupules de la dame à afficher sa liaison et les réticences de l’artiste romantique à paraître s’attacher à une seule femme, c’est encore et toujours l’opinion publique qui fait loi !

René Camoin est Delacroix, fantôme errant sur la scène, qui surgit quand le récit l’évoque. Jamais ils ne se touchent, jamais ils ne s’enlacent, mais la force de l’amour les aimante.

La musique de Chopin ponctue les scènes. Les costumes de Dragos Moldoveanu semblent sortis de L’Illustration de cette fin du XIXe siècle. C’est un très joli moment où il est permis de rêver à la pérennité de l’Amour.

 

 

 

Théâtre de Saint-Maur jusqu'au 12 octobre

en tournée ensuite,

Pièce créée en juillet 2008 au Festival off d'Avignon

 

13:16 Écrit par Dadumas dans Histoire, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire, théâtre |  Facebook | |  Imprimer

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