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14/11/2009

À lire (2)

 

 

 

Daniel BesnehardVaches noires et Arromanches.

Ces deux pièces, écrites à vingt-cinq ans d’intervalle, disent avec une grande pudeur et une sensibilité délicate, toute l’ambivalence des relations entre les enfants et leurs parents, quand ces derniers deviennent fragiles, tourmentés par l’âge, la solitude, la maladie.

Qu’il nous peigne les rapports avec la fille, dans Arromanches, ou avec le fils, dans Vaches noires,  l’auteur excelle à rendre ce curieux mélange d’amour et d’hostilité, de tendre haine et de colère apaisée, que suscite la figure de la Mère. Dans l’un, la fille, devenue professeur, affronte les reproches d’une mère restée paysanne. Dans l’autre, le fils, qui assume son homosexualité, empoigne les préjugés de son éducation.

Deux histoires palpitantes de vraie vie.

 

Editions Julliard, 12 €