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10/02/2011

Ceux qui luttent

 

 

 

Pour Gérard Gelas comme pour Hugo, « ceux qui vivent sont ceux qui luttent ». On comprend que la dialectique de la pièce de José Pablo Feinmann l’ait séduit et qu’il ait voulu la mettre en scène.

Olivier Sitruk (Che) est la thèse de la violence révolutionnaire et Jacques Frantz, son antithèse. Les deux protagonistes (ne devrait-on pas parler d’antagonistes ?) s’opposent, et Guillaume Lanson, Laure Vallès et François Santucci figurent « les autres », (soldatesque, amour, adversaires), suivant les camps et les époques où ils agissent. Car l’affrontement est permanent et des retours en arrière, scindent la trajectoire du Che.

On sait bien que le Che va mourir, mais la qualité de l’interprétation maintient les spectateurs dans une attente passionnée. Enfin… ceux qui ont une conscience politique.

 

 

 

 

 

Le Crépuscule du Che de José Pablo Feimann

Traduction de Marion Loran

Petit-Montparnasse

Du mardi au jeudi à 19 h, dimanche à 15 h