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29/09/2009

Feydeau en quatre

 

Quatre pièces courtes de Feydeau : Amour et Piano, Un monsieur qui n’aime pas les monologues, Fiancés en herbe et Feu la mère de Madame, devenus quatre actes, pour une soirée qui caricature la bourgeoisie, ses préjugés, sa mesquinerie, sa suffisance, et son mépris des humbles.

Quatre comédiens fabuleux, rompus à tous les genres, donnent vie à ces grotesques  : Anne Kessler, Laurent Stocker, Léonie Simaga, et la nouvelle recrue de la Comédie-Française : Christian Hecq, sans doute le plus grand acteur comique depuis de Funès.

Gian Manuel Rau les fait évoluer dans un décor hideux, fringués au décrochez-moi ça, mais on rit ! Chaque réplique tire au but, chaque posture provoque l’hilarité.

Feydeau s’est toujours mis en quatre pour nous divertir, et ces quatre-là le rendent impayable…

 

 

 

Quatre Pièces de Feydeau

Théâtre du Vieux-Colombier

01 44 39 87 00

17:26 Écrit par Dadumas | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre |  Facebook | |  Imprimer

Cocteau-Sereys

 

Jean Cocteau aurait eu cent vingt ans cette année. Comme la Tour Eiffel. Mais il a traversé le miroir en 1963.

Jean-Luc Tardieu le fait revivre dans un spectacle composé comme une biographie, dont la conception est due à Jean Marais.

Jacques Sereys endosse l’habit du magicien que fut Cocteau, dans les lumières de Jacques Rouveyrollis, et le décor de Jean Marais reconstitué par Pierre-Yves Leprince.

Poèmes, aphorismes, chansons, extraits de textes, d’articles, Jean Cocteau livre son âme, sans masque et avec le sourire ironique de Jacques Sereys qui accentue sa ressemblance avec le poète.

L’acteur est rare. Le parcours est émouvant. Ne le manquez pas.

 

 

 

 

 

Cocteau-Marais

Studio-Théâtre

Jusqu’au 8 novembre

01 44 58 98 58

17:04 Écrit par Dadumas dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : théâtre, littérature, poésie |  Facebook | |  Imprimer

Une soirée propice

 

 

 

C’état une pièce radiophonique, petit bijou d’humour noir que René de Obaldia écrivit il y a quelques décennies, quand l’Académie Française ne songeait pas encore à lui.

Thomas Le Douarec la porte à la scène, avec deux comédiennes épatantes. L’aristocrate Artémise prend la forme délicieuse de Cyrielle Clair. Babette emprunte celle de Marie Le Cam. La première prend « la mort du bon côté », la seconde est pessimiste : « Et encore, on ne nous dit pas tout ! » déclare-t-elle. (Tiens, tiens ! cette réplique faisant le titre d’une rubrique d’aujourd’hui, on se dit que René de Obaldia a su inspirer ses contemporains…)

Pour ce duo léger et farfelu, Thomas le Douarec, le metteur en scène, use de la Danse macabre et des artifices du train fantôme. Et c’est un moment folâtre, entre persiflage et franche rigolade. De quoi passer une soirée sans souci, propice à la bonne humeur

 

 

 

 

 

 

 

Grasse matinée de René de Obaldia

Du mardi au samedi à 20 h 45, dimanche à 15 h

Théâtre des Mathurins

01 42 65 90 00

16:40 Écrit par Dadumas dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre, littérature, obaldia |  Facebook | |  Imprimer