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25/06/2011

Festival Obaldia

 

 

La rentrée s’annonce talentueuse. Et pas triste ! Du moins au Théâtre du Ranelagh. Catherine Develay qui le dirige, va célébrer René de Obaldia.

Rendre un hommage à un poète vivant ? Avouez que c’est bien plus plaisant pour l’auteur qui avoue : « se griser à sa propre source » ! Depuis qu’il est devenu Immortel, (en 1999) ce diable d’homme a rajeuni. Depuis la saison dernière, il tient l’affiche avec Obaldia sur scène. Une vraie gageure ! Une heure sur les planches à deviser élégamment (et malicieusement) de son œuvre, le regard amusé, le sourire aux lèvres, et, d’anecdotes, en lectures, il nous livre son œuvre. obaldia,théâtre du ranelagh,le douarec,stéphanie tesson,pierre jacquemont,brock

Il participera donc en personne à ce Festival René de Obaldia. Et,  parce qu' il jubile d'être ainsi fêté, il vient voir les compagnies, précise , explique (quand on lui demande), assiste aux répétitions, accepte les propositions, et les metteurs en scène, les comédiens sont tous devenus obaldiens !

Dès le 9 septembre, soyez prêts ! Entrez dans son univers espiègle avec Du vent dans les branches de sassafras où les joyeux cow-boys de Thomas Le Douarec vont prendre les armes contre le chef comanche Œil de Lynx…

Il y aura aussi L’Amour à trois, toujours sous la direction de Thomas Le Douarec. Puis Stéphanie Tesson dirigera Brock dans Au bal d’Obaldia à partir du 21 septembre. Pierre Jacquemont fera chanter Les Innocentines dès le 1er octobre et les Fantasmes des demoiselles à partir du 26 octobre.

Pour compléter ce cycle, le lundi à 21 h, les amis de René de Obaldia, viendront dire, lire et chanter, ce qui n’a pas pu être programmé.

De belles soirées en perspectives ! Qu'on se le dise : Monsieur le Comte est servi !

 

 

 

 

Photo © Lot

 

 

Festival René de Obaldia

Théâtre du Ranelagh

01 42 88 64 44

Du 9 septembre au 19 novembre

29/09/2009

Une soirée propice

 

 

 

C’état une pièce radiophonique, petit bijou d’humour noir que René de Obaldia écrivit il y a quelques décennies, quand l’Académie Française ne songeait pas encore à lui.

Thomas Le Douarec la porte à la scène, avec deux comédiennes épatantes. L’aristocrate Artémise prend la forme délicieuse de Cyrielle Clair. Babette emprunte celle de Marie Le Cam. La première prend « la mort du bon côté », la seconde est pessimiste : « Et encore, on ne nous dit pas tout ! » déclare-t-elle. (Tiens, tiens ! cette réplique faisant le titre d’une rubrique d’aujourd’hui, on se dit que René de Obaldia a su inspirer ses contemporains…)

Pour ce duo léger et farfelu, Thomas le Douarec, le metteur en scène, use de la Danse macabre et des artifices du train fantôme. Et c’est un moment folâtre, entre persiflage et franche rigolade. De quoi passer une soirée sans souci, propice à la bonne humeur

 

 

 

 

 

 

 

Grasse matinée de René de Obaldia

Du mardi au samedi à 20 h 45, dimanche à 15 h

Théâtre des Mathurins

01 42 65 90 00

16:40 Écrit par Dadumas dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre, littérature, obaldia |  Facebook | |  Imprimer

29/04/2009

Obaldia par Obaldia

Un immortel en chair et en os vient tous les soirs vous raconter des bribes de sa vie, vous lire des fragments de son œuvre, commenter des scènes filmées lors des brillantes représentations de son Théâtre. René de Obaldia est en scène tous les soirs, pour « vingt représentations exceptionnelles » ! Celui qui se proclamait centenaire, à quarante ans, joue « Obaldia par Obaldia ».

Obaldia1PhotoLot.jpgL’auteur, académicien depuis dix ans, nous reçoit entre ses livres, un tricycle, et le cheval à bascule de son enfance, en toute intimité. Il a gardé un sourire d’enfant espiègle, et paraît étonné que nous soyons si nombreux.

Malgré ses immenses succès, Génousie, Monsieur Klebs et Rosalie, Dans les branches de sassafras (et j’en passe), les directeurs de théâtre semblent aujourd’hui bouder son œuvre. Pourtant, nous sommes venus au seul nom d’Obadldia. Il faut dire que dans dans le réseau « amateurs », les compagnies se disputent l’honneur de jouer Le Défunt, La Baby-sitter, Edouard et Agrippine, Pour ses beaux yeux. Il y a toujours « une obaldiablerie » quelque part qui nous redonne confiance dans le théâtre, et dans l’Homme.

Car, c’est le miracle Obaldia de nous fait sourire des incongruités de la vie. L’homme qui connut la faim dans les camps de Silésie pendant la guerre mondiale, en est revenu avec le premier poème des Innocentines. Et, alors que nos jeunes gens gavés ne croient pas au futur, ce nonagénaire réhabilite l’espérance.

 

 

 

 

 

Théâtre Petit-Hébertot

Du mardi au samedi à 19h 30

01 55 63 96 06

 

 

 

Photo : Laurencine Lot