13/09/2009
Bien l’bonjour !
Ils étaient complices chez Jérôme Deschamps.
François Morel et Olivier Saladin se retrouvent pour nous lire les cartes postales que les Brouchon écrivent aux Rouchon. Et, même si à l’heure du « texto », la carte postale de vacances paraît désuète à certains, celles de Bien des choses ne manquent pas de modernité.
Les Rouchon et les Brouchon suivent la mode des voyages organisés, et leurs travers, qui amusent tant le public sont évidemment ceux de nos voisins. Pas les nôtres, bien sûr, en raison de la poutre qui occulte nos défauts…
Ils avaient créé cette comédie au rond-Point, elle est reprise cette saison à la Pépinière.
Bonne idée pour éclairer la morosité du retour de vacances !
Pépinière Opéra
à 19 h
01 42 61 44 16
18:25 Écrit par Dadumas dans humour, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer
À lire
Deux comédies
En janvier dernier, Frédéric Sabrou, avec Diète Party, donnait une comédie satirique mettant en scène quatre employés qui se torturaient pendant leur semaine de vacances, afin de mincir. Vous pouvez maintenant trouver le texte, avec celui des Sœurs Pots-de-fleurs, l’histoire de deux vieilles filles maniaques que des imprévus bousculent.
Fréquence Théâtre n°44, 10 €
Un drôle d’abécédaire
Yves Geffroy est un philosophe, et l’observation de ses semblables l’a conduit à écrire des cènes dramatiques. Avec pour cadre le restaurant, en vingt-six tableaux, comme les vingt-six lettes d’un drôle d’alphabet, l’auteur nous présente L’Abécédaire du restaurant, des saynètes à jouer à deux, à trois, à quatre. On y parle des goûts et des dégoûts, de tout et de rien, comme dans la vraie vie…
Fréquence Théâtre n°43, 10 €
Fréquence Théâtre est édité par
2 rue François Guisol-06300 Nice
17:40 Écrit par Dadumas dans Livre, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre, livre | Facebook | | Imprimer
10/09/2009
On n’arrête pas de rire
Ils ont des chapeaux ronds, mais ils ne sont pas Bretons, ils nous arrivent de la région Centre où ils ont fait un tabac, et après une pause à Paris, ils vont distraire la République Tchèque.
Une chance pour nous ! Car après Bobèche et Galimafré, Janot et Jocrisse, voici Raymond et Raymond. Identiques dans la vêture, admirateurs de Raymond Devos, ils en reprennent le répertoire. Et le cuisinant à deux, ils en développent la saveur des réparties.
Ils y mêlent aussi du Pierre Dac, et la sauce est corsée ! Ces deux-là connaissaient tous les méandres de la langue française : métonymie, synecdoque, métaphore et compagnie creusent les absurdités du langage, les chausse-trapes du vocabulaire, et… libèrent le rire.
L’un est grand (Éric Cénat), le cheveu lisse, le corps élastique. L’autre frise (François Rascal). Il joue aussi de la guitare, écrit et compose. On n’arrête pas le progrès est cette « fantaisie verbale et chantante » qui donne son titre au spectacle. Mais comme il est modeste, il chante surtout les succès des aînés : Boris Vian, Henri Salvador, Juliette, Brigitte Fontaine. En chœur avec son complice, le progrès a du plomb dans la gamme. Mais il y a de la joie dans l’air ! On n’arrête pas de rire.
Et c’est pour ça qu’on y va et même, comme il est dit dans La Java des bombes atomiques : « J’y retourne immédiatement ! »
On n’arrête pas le progrès
à 20 h tous les mercredis et jeudis
01 42 78 46 42
jusqu’au 1er octobre