10/12/2005
Théâtre en zone de tir
- Théâtrogrammes de Jean-Paul Alègre
- Vingt-six textes de théâtre à lire, vingt-six scènes à jouer, "pour essayer d'introduire un peu de mieux dans tout ce qui va mal", partager des moments d'humour, s'interroger sur l'absurdité de nos comportements, et surtout, ne jamais désespérer des hommes.
- "Vaste programme !" aurait dit le Général...
- Et vous, qu'est-ce que vous en dites ?
- L'Avant-Scène Théâtre, Quatre-Vents, 12 €
17:50 Écrit par Dadumas dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre | Facebook | | Imprimer
05/12/2005
La mer farouche
Cet immense rêve de l'océan, Paysages de mer et autres sujets marins
Dans la "solitude splendide » de Guernesey, Hugo en exil devient le spectateur de l'océan. Le poète se fait graphiste, peintre, graveur. Il observe, il contemple, il médite. Il invente aussi. Il écrit Les Travailleurs de la mer qu'il illustre de dessins à la plume, de croquis au trait, de tableaux...
Pierre Georgel a réuni plus de 100 dessins de Victor Hugo, des photographies, des peintures des ouvrages autour du thème de la mer vécue, de l'océan rêvé, de la destinée imaginaire. Réalités et monstres transmigrent dans la poésie comme dans les romans. L’invisible paraît, l’artiste retient l’immensité, immobilise le temps.
Hugo « témoin de Dieu » ? Plutôt un démiurge inspiré.
Maison de Victor Hugo, 6 place des Vosges, Paris, jusqu’au 5 mars 2006.
15:35 Écrit par Dadumas dans exposition | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer
01/12/2005
Rappariement impossible
Mère et fils, comédie nocturne de Joël Jouanneau
Ils s’arrachent des aveux en s’arrachant le cœur. Lui, le fils (David Mambouch), réfute les pieux mensonges que sa mère (Marief Guittier) a échafaudés. Il saccage la maison comme Verschueren (Christian Ruché), son père, a saccagé la vie de cette mère, dure, sèche et ardente, qui se défend seule contre les clabauderies d’un village.
Mère et fils grelottent de solitude dans le « blanc banquise » d’une commune rurale à l’âme très noire que le metteur en scène, Michel Raskine, contraste avec talent.
Joël Jouanneau n’en avait pas fini avec Saint-André, ce village tourangeau du côté de Pinget. Son Verschueren (Christian Ruché), hâbleur, vulgaire et rondouillard est tout droit sorti du Bourrichon, comédie rurale, tandis que la mère et son fils appartiennent à la tragédie grecque.
Ces deux univers impossibles à rapparier laissent le spectateur perplexe, mais offrent aux comédiens des rôles extraordinaires.
On retrouve Marief Guittier bouleversante et Christian Ruché goguenard, on découvre David Mambouch, un jeune comédien aux riches diaprures, de l’étoffe dont on fait les grands.
21:55 Écrit par Dadumas dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre | Facebook | | Imprimer