06/05/2011
Sacrée famille !
La famille Semianyki est une famille nombreuse. Un garçon : le fils aîné (Kasyan Ryvkin ) et trois filles :Marina Makhaeva (l’aînée), Yulia Sergeeva (la cadette) pas du genre sages comme des images. Ils se poussent, se titillent, tarabustent la petite dernière (Elena Sadkova) qui ne manque pas de se venger. Et les parents ? Ils n’interviennent pas ? La mère (Olga Eliseeva) en attend un cinquième qui tressaute allègrement aux espiègleries de ses frères et sœurs et aux maladresses du père (Alexander Gusarov). Car le père n’a plus aucune autorité ! Vautré dans un rocking-chair, il subit les plaisanteries de sa progéniture, laquelle déborde de vitalité et d’imagination !
Mais aussi, comment survivre dans une Russie à la dérive, si ce n’est par l’humour ? La famille Semianyki est une famille de clowns. Ils ne parlent pas, mais rien n’échappe aux spectateurs qui sont invités à partager leur quotidien burlesque. Commedia dell’arte, jongleries, pitreries, acrobaties, effets spéciaux, c’est une cascade de sketches, qui reliés par des « liens du sang » imaginaires, ont fait le succès de la compagnie dirigée par Boris Petrushanskiy.
A ne manquer sous aucun prétexte !
Photos © Giovanni Cittadini Cesi
Théâtre du Rond-Point
Jusqu’au 2 juillet
01 44 95 98 21
Août - octobre 2011 Tournée en Amérique latine
novembre 2011 Reprise tournée en France
19:18 Écrit par Dadumas dans Poésie, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre, clowns, théâtre du rond-point | Facebook | | Imprimer
15/01/2011
Les nouveaux clowns
Ces Chiche Capon-là ne sortent pas du pensionnat de Saint-Agil*.
Patrick de Valette, Frédéric Blin, Mathieu Pillard, rejoints en 2006 par Ricardo Lo Giudice, sont trop jeunes pour avoir joué dans le film (Les Disparus de Saint-Agil) que Christian-Jaque réalisa en 1938. Mais ils ont gardé, de leur adolescence des gestes gauches, des regards naïfs et une âme d’enfant. Et « leur vision de l’homme de sa naissance à aujourd’hui », ne fait pas dans la dentelle. Cette « enquête d’opinion », qu’ils prétendent avoir menée dans un pub irlandais, le Oliver Saint John Gogerty, sert de prétexte à un numéro de nouveaux clowns, spectacle rarement présenté sur une scène de théâtre.
Primate ou éduqué, l’homme ne pense qu’à jouer des poings, à mesurer sa force, vaincre l’autre et prendre sa place. Les Chiche Capon se flanquent des gnons avec ce qui leur tombe sous la main, mais ils sont tellement maladroits qu’aucun ne gagne, qu’ils s’emberlificotent avec leurs accessoires et courent au désastre programmé. Il en faut du talent pour ne rien réussir sauf un numéro délirant !
Les Chiche Capon dans Le Oliver Saint John Gogerty
Théâtre de la Pépinière à 19 h
01 42 61 44 16
* Contrairement à ce qu'indique la bible du spectacle, les élèves du pensionnat de Saint-Agil, (Sorgues, Baume et Macroy) ne se "défient pas" , mais s'entraident et forment une "société secrète" (nommée les Chiches Capons), qui mène une enquête policière et où ils admettront un adulte, le professeur Walter (Eric von Stroheim) qui avait pris leurs inquiétudes au sérieux.
12:15 Écrit par Dadumas dans cabaret, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : clowns, chiche capon | Facebook | | Imprimer