16/09/2016
Tout s’emplit d’harmonie…
Vous êtes fatigués ? Vous avez des soucis ? Vous êtes déprimés ? Les polémiques stériles vous rebutent ? Prenez une bonne dose d’Offenbach pour vous sentir requinqué ! Il n’est pas à l’affiche de l’Opéra ? L’Opéra-Comique est en travaux ?
Mais Yves Coudray a eu une idée lumineuse en cousant ensemble des duos irrésistibles, tirés de l’œuvre du « Petit Mozart des Champs-Élysées ». Dans Les Jeux de l’Amour et d’Offenbach, il imagine qu’Ernestine (Edwige Bourdy ou Mélanie Boisvert) soprano à la recherche d’un engagement, retrouve au cours d’une audition, son amour de jeunesse, Alphonse (Jean-Michel Séréni ou Lionel Peintre, baryton de son état. La pianiste (Nina Uhari, ou Erika Guiomar, ou Sophie Teulon) attentive et perspicace les accompagne sur le chemin d’une réconciliation délicate.
Disputes et chamailleries, avances et rebuffades, petites scènes et grands élans, tout se termine très bien et « s’emplit d’harmonie » pour la plus grande joie du spectateur.
Les voix sont bien timbrées, la pianiste a du talent, les costumes de Michel Ronvaux sont aussi somptueux qu’à l’Opéra Garnier.
Courez-y vite ! Ou prenez un abonnement …
Les Jeux de l’Amour et d’Offenbach
Fantaisie lyrique sur des musiques de Jacques Offenbach
Texte et mise en scène Yves Coudray
Théâtre de Poche-Montparnasse
01 45 44 50 21
Du mardi au samedi à 19 h
Le dimanche à 17 h 30
www.theatredepoche-montparnasse.com
19:29 Écrit par Dadumas dans Blog, culture, Musique, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre, musique, théâtre de poche-montparnasse, offenbach, yves coudray | Facebook | | Imprimer
17/12/2008
Une joyeuse équipe
Sarmiento (Philippe Scagni) trouve sa femme Béatrix (Violaine Fournier) insupportablement bavarde, et pour la faire taire, il invite chez lui plus bavard qu’elle, un certain Roland (Margot Dutilleul), qui tente ainsi d’échapper à des créanciers avides, et du même coup, s’introduit auprès de la belle Inès (Gaëlle Pinheiro), laquelle a son cœur, et une dot…
Car, du temps des Bavards, Offenbach, le roi de l’opérette, n’était pas tendre avec les mœurs du Second Empire où mariage rimait surtout avec contrat…
Quand on n’a pas un sou, il faut être ingénieux. Ce qui vaut pour Roland vaut pour la compagnie Minute Papillon qui, avec son jeune metteur en scène : Ned Grujic, résout avec humour, les problèmes de distribution, d’orchestration, de décor et de déplacements ! Sur la scène, au piano, Julien Le Hérissier assurera aussi le rôle du greffier.
Cette jeune équipe court, virevolte, chante clair et joyeux. Les deux actes d’Offenbach pétillent d’inventions.
C’est un bonheur à ne pas manquer pour les fêtes. Ils sont à Paris jusqu’au 31 décembre.
Les Bavards, opérette d'Offenbach
Ciné 13 Théâtre
01 42 54 15 12
Du mardi au samedi à 19 h 30
16:45 Écrit par Dadumas dans Musique, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : théâtre, musique, offenbach | Facebook | | Imprimer