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10/09/2009

On n’arrête pas de rire

 

 Ils ont des chapeaux ronds, mais ils ne sont pas Bretons, ils nous arrivent de la région Centre où ils ont fait un tabac, et après une pause à Paris, ils vont  distraire la République Tchèque.

Une chance pour nous ! Onn'arrêtepasleprogrès6.jpgCar après Bobèche et Galimafré, Janot et Jocrisse, voici Raymond et Raymond. Identiques dans la vêture, admirateurs de Raymond Devos, ils en  reprennent le répertoire. Et le cuisinant à deux, ils en développent la saveur des réparties.

Ils y mêlent aussi du Pierre Dac, et la sauce est corsée ! Ces deux-là connaissaient tous les méandres de la langue française : métonymie, synecdoque, métaphore et compagnie creusent les absurdités du langage, les chausse-trapes du vocabulaire, et… libèrent le rire.

L’un est grand (Éric Cénat), le cheveu lisse, le corps élastique. L’autre frise (François Rascal). Il joue aussi de la guitare, écrit et compose. On n’arrête pas le progrès est cette « fantaisie verbale et chantante » qui donne son titre au spectacle. Mais comme il est modeste, il chante surtout les succès des aînés : Boris Vian, Henri Salvador, Juliette, Brigitte Fontaine. En chœur avec son complice, le progrès a du plomb dans la gamme. Mais il y a de la joie dans l’air ! On n’arrête pas de rire.

Et c’est pour ça qu’on y va et même, comme il est dit dans La Java des bombes atomiques : « J’y retourne immédiatement ! »

 

 

 

Théâtre Essaïon

On n’arrête pas le progrès

à 20 h tous les mercredis et jeudis

01 42 78 46 42

jusqu’au 1er octobre