12/06/2017
Le pouvoir des fleurs
Dans les années 1960 à 1970, des jeunes gens non violents, voulant dénoncer la guerre du Vietnam, opposèrent des fleurs aux fusils du maintien de l’ordre. On appela ce mouvement Flower Power. Ils n’avaient rien inventé, car, depuis toujours, les fleurs ont montré leurs pouvoirs et c’est elles qui ont inspiré, cette année, le « Festival international des jardins de Chaumont. »
Comment rendre compte de cette trentaine de jardins installés autour du Château qui abrita, entre autres, Diane de Poitiers, et qui, aujourd’hui, chaque année fait de ses jardins des broderies internationales où les créateurs paysagistes inventent des merveilles ?
Certains (Belgique, France, Chine) ont choisi de jouer avec les mots et la couleur, À la recherche du lupin blanc remplace le lapin initiateur d’Alice aux pays des merveilles par des fleurs blanches. D’autres ont préféré le rouge du Pouvoir des sorcières (Corée), le bleu de Au pied du mur (France), ou la palette des grands peintres dans Inspiration (France).
Tous montrent que les fleurs, ces êtres vivants si fragiles, connaissent la résilience, et que sur des lieux saccagés, elles reprendront le pouvoir.
Les paysagistes font merveille et magnifient les plantes, l'air, et l'eau.
Les insectes se goinfrent de pollen, et les humains se grisent de parfums. La Nature leur rappelle qu'elle ne s'oppose pas à la Culture, au contraire. Son alliance bien conçue l'enrichit et la renouvelle. Le fleurissement des vivaces donne sa Beauté à la Terre. L'impéritie des hommes la met en danger.
Allez contempler ce désordre harmonieusement installé, ces volumes souples, cette mer de couleurs, ce fleuve magique de vie éternellement recommencée.
N'allez pas trop vite, prenez la journée entière. Des espaces de repos y sont aménagés. Vous y pourrez rêver d'un monde meilleur...
Festival des jardins
Domaine de Chaumont-sur-Loire
www.domaine-chaumont.fr
02 54 20 99 22
Du 20 avril au 5 novembre
13:54 Écrit par Dadumas dans Blog, culture, éducation, exposition, Loisirs, Nature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, culture, jardins, chaumont-sur-loire, le pouvoir des fleurs | Facebook | | Imprimer
05/06/2017
Tristes noces
Il était une fois une mariée (Sonia Nemirovsky) que ses amis (Gregory Vouland, Jean-Loïc François entouraient tendrement car elle avait bien du chagrin. Son marié (Olivier Kuhn), un marin volage lui avait préféré une belle sirène (Pauline Lacombe[1]). Et la rengaine « Faut pas pleurer comme ça » sur laquelle ils s’efforcent de la faire danser ne jugule pas son chagrin. La table est mise, la pièce montée entamée, les ballons dansent, le champagne pétille, les rubans roses ondulent, mais « l’amour n’en a plus pour longtemps ». Il s’agit de ne pas couler dans le chagrin, de rester à la surface, de flotter. Les « flottants » vont essayer de convaincre le marin de revenir, mais « il a pris sa valise et il a tout tassé » et il est parti, l’infidèle… Tristes noces !
Elle attend qu’il revienne…et « tout le monde l’attend ». Mais apparaît une autre femme. Elle chante, elle est vêtue d’une robe semblable à celle de la mariée, mais plus longue, plus brillante. La garce ! Et c’est avec elle que le marin reste.
La mise en scène de Bertrand Degrémont donne à ce conte mélancolique, l’atmosphère d’un film de Carné. Les personnages y sont généreux, solidaires et tendres devant la malheureuse mariée. Mais l’amour n’a jamais connu de loi et ses « rêves de midinette » se dispersent, à la dérive…
Les Flottants de Sonia Nemirovsky
Mise en scène Bertrand Degrémont
Théâtre du Lucernaire
0145 44 57 34
Du mardi au samedi à 21 h
[1] - Ou Émilie Piponnier ou Suzanne Marrot.
11:37 Écrit par Dadumas dans Blog, culture, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre, théâtre du lucernaire, sonia nemirovsky | Facebook | | Imprimer
Tristes noces
Il était une fois une mariée (Sonia Nemirovsky) que ses amis (Gregory Vouland, Jean-Loïc François entouraient tendrement car elle avait bien du chagrin. Son marié (Olivier Kuhn), un marin volage lui avait préféré une belle sirène (Pauline Lacombe[1]). Et la rengaine « Faut pas pleurer comme ça » sur laquelle ils s’efforcent de la faire danser ne jugule pas son chagrin. La table est mise, la pièce montée entamée, les ballons dansent, le champagne pétille, les rubans roses ondulent, mais « l’amour n’en a plus pour longtemps ». Il s’agit de ne pas couler dans le chagrin, de rester à la surface, de flotter. Les « flottants » vont essayer de convaincre le marin de revenir, mais « il a pris sa valise et il a tout tassé » et il est parti, l’infidèle… Tristes noces !
Elle attend qu’il revienne…et « tout le monde l’attend ». Mais apparaît une autre femme. Elle chante, elle est vêtue d’une robe semblable à celle de la mariée, mais plus longue, plus brillante. La garce ! Et c’est avec elle que le marin reste.
La mise en scène de Bertrand Degrémont donne à ce conte mélancolique, l’atmosphère d’un film de Carné. Les personnages y sont généreux, solidaires et tendres devant la malheureuse mariée. Mais l’amour n’a jamais connu de loi et ses « rêves de midinette » se dispersent, à la dérive…
Les Flottants de Sonia Nemirovsky
Mise en scène Bertrand Degrémont
Théâtre du Lucernaire
0145 44 57 34
Du mardi au samedi à 21 h
[1] - Ou Émilie Piponnier ou Suzanne Marrot.
11:37 Écrit par Dadumas dans Blog, culture, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre, théâtre du lucernaire, sonia nemirovsky | Facebook | | Imprimer