16/11/2012
Vient de paraître
Vous savez que le Théâtre, c'est d'abord un texte, et voici que viennent de paraître deux pièces de théâtre de Claude Mercadié , qui a été journaliste à Nice-Matin, et qui donne aujourd’hui une forme dramatique à ses réflexions sur les événements et les hommes.
« Je trouve toujours un fait qui me surprend », dit-il à Christophe Mory qui dirige aujourd’hui la Librairie théâtrale.
Ute Kayser ou L’Improbable Pardon trouve son inspiration dans la guerre. Laquelle ? La dernière que notre sol ait connue, et que l’auteur a faite aussi. Mais elle pourrait se situer ailleurs, dans toutes celles où les femmes, victimes de viols, paient de leur chair les pulsions des guerriers.
Mercadié Claude : Ute Kayser ou L’Improbable Pardon, 12 €, éditions de l’œil du Prince
La Confession, est plus intime, mais traite d’un grand sujet de société, l’Église et ses prêtres. Elle met en scène un prêtre vieillissant face à la question du doute, que ce soit celui des fidèles qui désertent les églises, ou celui des prêtres qui se défroquent. « Qu’as-tu fait de ton frère ? » demandait l’Éternel, « Qu’as-tu fait de tes fils ? « interroge l’Homme d’aujourd’hui.
Mercadié Claude : La Confession, 12 €, éditions de l’œil du Prince
17:49 Écrit par Dadumas dans Livre, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre, livres, éditions de la librairie théâtrale | Facebook | | Imprimer
15/11/2012
« Comme un gosse »
La pièce de John Steinbeck, Des souris et des hommes, adaptée par Marcel Duhamel, avait été créée en 2002 au Théâtre 13, mise en scène par Jean-Philippe Évariste et Philippe Ivancic avec Anne Bourgeois pour la direction d’acteurs. Elle est actuellement reprise au Théâtre 14, et elle nous paraît toujours aussi remarquable.
Dans la Californie de la grande crise, celle de 1929, - on pourrait aisément s’y tromper – deux hommes, George (Jean-Philippe Évariste) et Lennie (Philippe Ivancic) tâchent de survivre comme saisonniers. Ils s’épaulent, et malgré toutes les vicissitudes, restent amis. Et ce n’est pas facile, car Lennie, un colosse simple d’esprit, s’attire toujours des tas d’histoires. De ferme en ferme, ils portent un rêve, celui de s’en acheter « un lopin de terre, une petite maison, une vache, un cochon, et des lapins », une ferme à eux, afin de retrouver leur dignité d’hommes libres. Car, là où ils trouvent de l’embauche, les hommes abrutis de travail, ne s’intéressent à rien ni à personne. Sauf peut-être le vieux Candy (Jean Hache ou Jacques Herlin) qui a été mutilé par une machine, qui, voit avec angoisse venir le temps où on ne pourra plus lui donner du travail, et qui n’a « nulle part où aller ».
Mais les autres, Carlson (Jacques Bouanich), Whit (Hervé Jacobi), Slim (Philippe Sarrazin), ne rêvent que d’aller dépenser leur paye au bordel, et trouvent normal la ségrégation dont le pauvre Crooks (Augustin Ruhabura) est victime.
Le patron (Henri Deus) ne veut pas d’histoire sur ses terres, et son fils, Curley (Emmanuel Dabbous) ne supporte pas qu’on jette un regard sur sa femme (Gaëla Le Devehat), laquelle trouve toujours un prétexte pour traîner dans les baraquements des ouvriers agricoles.
Au moindre mot, la tension monte, et les haines se décuplent. Lennie qui ne mesure pas sa force, ne maîtrise pas ses colères. Il est « comme un gosse ». Il disloque ceux qu’il veut caresser. Les autres appliquent la loi de Lynch. C’est leur justice. La justice des hommes...
Le décor en cloisons de bois filtre le soleil de la Californie (lumières de Jacques Rouveyrollis). Les nuits sont profondes, les hommes ont des habits usés, déteints, et s’affolent devant les robes fleuries, décolletées, soyeuses, de la femme (costumes Emily Beer).
Chacun des comédiens possède le ton juste, mais le plus bouleversant reste Philippe Ivancic, avec ses gestes maladroits, ses regards noyés, ses sourires mouillés. Dans ce monde brutal, impitoyable, Steinbeck garde une tendresse pour ses héros, et tous ceux qui jouent dans cette production la transmettent au public.
photos : © Lot
Des souris et des hommes de John Steinbeck
Théâtre 14
Jusqu’au 31 décembre
Ma, ve, sa, 20 h 30 Me, je, 19 h
01 45 45 49 77
16:50 Écrit par Dadumas dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre, steinbeck, théâtre 14 | Facebook | | Imprimer
14/11/2012
Broadway en chanté (suite mais sûrement pas fin)
Très bonne nouvelle : le spectacle Broadway en chanté avec Isabelle Georges qui triomphe en ce moment au théâtre Déjazet (dernière le 15 novembre) va revenir au Théâtre La Bruyère du 30 novembre 2012 au 12 janvier 2013 et sera donc à l’affiche du théâtre pour les FÊTES !!!
22:55 Écrit par Dadumas dans cabaret, danse, Musique, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre, cabaret, comédie musicale, isabelle georges, théâtre la bruyère | Facebook | | Imprimer