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15/01/2011

Célébration du dodo

 

Le dodo n’était pas un monstre. Juste un oiseau un peu lourd, qui ne volait pas et vivait paisiblement sur l’île Maurice avant que des navigateurs hollandais ne l’extermine, vers 1660. Alors que sa chair n’était même pas bonne !

Inoffensif, paisible, le dodo n’était pas méchant, juste « ébaubé », mais s’il fallait tuer tous les abrutis… « Vaste programme ! » disait un général… Yannick Jaulin, qui n’est que conteur essaye de comprendre. Ce n’est déjà pas mal !

Le dodo ne courait  pas « il piétait ». « Il est aux oiseaux ce que le paresseux est aux quadrupèdes » aurait dit Buffon qui s’y connaissait en ornithologie. Yannick Jaulin, qui connaît mieux les mœurs rurales, pense que c’était plutôt un « oisif ». Comme Maurice, un gars de son village, qui « a résisté au travail ». Pas le genre de ceux qui veulent  « travailler plus pour gagner plus. ». Mais « est-ce que c’est bien honnête de comparer le dodo à Maurice ? »

Yannick Jaulin digresse, sa parole divague, de l’Histoire à l’actualité, de la salle polyvalente vendéenne à celle du Rond-Point où il s’est posé. Il n’a pas honte de ses origines, il les revendique.

Et Darwin n’a plus qu’à se voiler la face !

Quant aux spectateurs, ils ne se perdent pas dans les chemins d’un raisonnement à sauts et à gambades, ils jubilent !

 

 

 

Le Dodo

Théâtre du Rond-Point à 18 h 30

Jusqu’au 13 février

01 44 95 98 21

Les nouveaux clowns

 

 Ces Chiche Capon-là ne sortent pas du pensionnat de Saint-Agil*.

Patrick de Valette, Frédéric Blin, Mathieu Pillard, rejoints en 2006 par Ricardo Lo Giudice, sont trop jeunes pour avoir joué dans le film (Les Disparus de Saint-Agil) que Christian-Jaque réalisa en 1938. CHICHE CAPON JANVIER Affiche.jpgMais ils ont gardé, de leur adolescence des gestes gauches, des regards naïfs et une âme d’enfant. Et « leur vision de l’homme de sa naissance à aujourd’hui », ne fait pas dans la dentelle. Cette « enquête d’opinion », qu’ils prétendent avoir menée dans un pub irlandais, le Oliver Saint John Gogerty, sert de prétexte à un numéro de nouveaux clowns, spectacle rarement présenté sur une scène de théâtre.

Primate ou éduqué, l’homme ne pense qu’à jouer des poings, à mesurer sa force, vaincre l’autre et prendre sa place. Les Chiche Capon se flanquent des gnons avec ce qui leur tombe sous la main, mais ils sont tellement maladroits qu’aucun ne gagne, qu’ils s’emberlificotent avec leurs accessoires et courent au désastre programmé. Il en faut du talent pour ne rien réussir sauf un numéro délirant !

 

 

 

Les Chiche Capon dans Le Oliver Saint John Gogerty

Théâtre de la Pépinière à 19 h

01 42 61 44 16

 

* Contrairement à ce qu'indique la bible du spectacle, les élèves du pensionnat de Saint-Agil, (Sorgues, Baume et Macroy) ne se "défient pas" , mais s'entraident et forment une "société secrète" (nommée les Chiches Capons), qui mène une enquête policière et où ils admettront  un adulte, le professeur Walter (Eric von Stroheim) qui avait pris leurs inquiétudes au sérieux.

12:15 Écrit par Dadumas dans cabaret, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : clowns, chiche capon |  Facebook | |  Imprimer

01/01/2011

2011

Bonne année à tous.

Que 2011 soit meilleure que celle qui s'achève...

22:40 Écrit par Dadumas | Lien permanent | Commentaires (1) |  Facebook | |  Imprimer