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30/01/2010

À lire (5)

 

Machiavel Nicolas, La Mandragore, texte français de Gilles Costaz.

On connaît Le Prince, le grand œuvre politique de Nicolas Machiavel, du moins par le mot qu’il généra : « machiavélisme ». On l’imagine mal en homme de théâtre.

Gilles Costaz, dans une préface documentée nous présente cet auteur dramatique de la Renaissance, qui fut aussi diplomate, juriste et agent secret. Il traduit La Mandragore dans une langue pittoresque, sans rien dissimuler des verdeurs du langage.

La Mandragore, est une farce. Elle en cultive les situations scabreuses, les allusions obscènes. Les moines y sont cupides et infâmes, les vieillards stupides, les jeunes gens gaillards, les valets rusés. Elle tient de Boccace et de Rabelais réunis.

Comment Callimaco, fou d’amour pour Lucrezia, mal mariée à un vieillard, Nicia, parviendra-t-il à se glisser dans son lit ? Grâce à une potion magique à base de mandragore que le mari lui-même servira à sa femme. Et avec l’aide de qui ?

Mais je ne vais pas vous tout vous raconter. Lisez donc la Mandragore.

 

Editions de l’Avant-Scène théâtre, collection des Quatre-Vents, classique, 11 €

24/11/2009

À lire (3)

 

 

Boudet Micheline, Passion Théâtre, raconte ses souvenirs… de théâtre, évidemment.

Elle débute à dix ans dans Bolívar de Jules Supervielle. Le petit rat de l’Opéra qu’elle était, faisait le négrillon sur la scène de la Comédie-Française où triomphait Marie Bell.

C’est l’occasion pour Micheline Boudet de nous parler de la grande tragédienne, et, de relations en amitiés, d’un demi-siècle de théâtre français.

Comédiens, auteurs, metteurs en scène, pas de petits rôles pour la comédienne dont la plume esquisse les portraits.

Sur scène et en coulisses, la « passion théâtre » de Micheline Boudet s’amuse gentiment des « petits secrets et grandes manœuvres », de ceux qui partagèrent ses jours à la Comédie-Française et ailleurs.

 

Editions Robert Laffont, prix : 18 €

18:46 Écrit par Dadumas dans Livre, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer

14/11/2009

À lire (2)

 

 

 

Daniel BesnehardVaches noires et Arromanches.

Ces deux pièces, écrites à vingt-cinq ans d’intervalle, disent avec une grande pudeur et une sensibilité délicate, toute l’ambivalence des relations entre les enfants et leurs parents, quand ces derniers deviennent fragiles, tourmentés par l’âge, la solitude, la maladie.

Qu’il nous peigne les rapports avec la fille, dans Arromanches, ou avec le fils, dans Vaches noires,  l’auteur excelle à rendre ce curieux mélange d’amour et d’hostilité, de tendre haine et de colère apaisée, que suscite la figure de la Mère. Dans l’un, la fille, devenue professeur, affronte les reproches d’une mère restée paysanne. Dans l’autre, le fils, qui assume son homosexualité, empoigne les préjugés de son éducation.

Deux histoires palpitantes de vraie vie.

 

Editions Julliard, 12 €