28/02/2007
Et l’éducation artistique et culturelle ?
Les candidats à l'élection présidentielle nous parlent de l’éducation, ils nous parlent peu de la culture, et encore moins de l’éducation artistique et culturelle et de l'accès à la culture.
Le Forum Permanent pour l’Education Artistique (FPEA) leur a adressé un questionnaire concernant l’éducation artistique et culturelle des jeunes.
Le Forum Permanent pour l’Education Artistique (FPEA) regroupe plusieurs associations, structures culturelles, syndicats d’enseignants et d’artistes, syndicats d’employeurs, fédérations de parents d’élèves soucieux du maintien et du développement de l'éducation artistique et
culturelle dans notre pays.
Il est urgent que les candidats se positionnent sur la question essentielle de l’éducation artistique et culturelle.
Jeudi 15 mars au Théâtre national de la Colline à Paris à 17h
Entrée libre sans inscriptions dans la limite des places disponibles
16:05 Écrit par Dadumas dans culture, éducation, langue, Loisirs, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : culture | Facebook | | Imprimer
13/11/2006
Hugo et ses égaux
Les Américains seraient-ils plus cultivés que les Français ? Le Dahlia noir parle de L’Homme qui rit et Little Miss Sunshine d’un spécialiste de Marcel Proust.
Et chez nous ? En 2007, justement, ils pourraient être réunis.
Depuis plusieurs années la Société des amis de Victor Hugo souhaite créer un Festival Victor Hugo. Il y a bien un festival Shakespeare en Angleterre ! Et, comme Victor Hugo écrivait « l’art suprême est la région des Égaux », l’idée est née de le célébrer chaque année, avec un autre grand écrivain. Une préfiguration du Festival sera proposée à Paris et en Ile-de-France du 15 janvier au 7 février 2007. Le festival se poursuivra à Londres, les 9 et 10 février, grâce à l'initiative de et au dynamisme d’Andrea et P.J. Beaghton, qui veulent accueillir La Esmeralda, l’opéra dont Hugo écrivit le livret. Jusqu’à aujourd’hui, en France, aucun mécène, aucun ministre ne semble intéressé.
Ce n’est plus le café qui fout le camp, c’est la culture !
festival.hugo-egaux@la poste.net
11:45 Écrit par Dadumas dans Film, Livre, Loisirs, Musique, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer
18/05/2006
Petit Songe et Facéties
Un certain Shakespeare écrivit Le Songe d’une nuit d’été pour distraire les grandes personnes qui fréquentaient le Théâtre du Globe. Sur le palimpseste de la pièce, Stéphanie Tesson a écrit une fantaisie musicale et dansée Le Petit songe d’une nuit d’été pour les enfants, qui, dès l’âge de quatre ans (j’en ai vu des plus jeunes, mais je ne désigne personne), fréquentent le Théâtre du Jardin d’Acclimatation.
C’est très réussi. Les intrigues shakespeariennes ne sont jamais très simples et les enfants risquaient de se perdre dans les méandres des intrigues secondaires et des développements de fantaisie. Ici, tous comprennent et expliquent aux parents, toujours un peu demeurés.
Roso aime Rosette, mais le père de Rosette préfère le Comte de Purporc pour gendre. Rosette refuse. « On ne dit pas non au Roi », dit le père, Ah mais ! Tout de même « un mari n’est pas une prison ». Or, Rillette, l’amie de Rosette est amoureuse de Purporc qui ne la regarde même pas, ce mufle ! Rillette facilite la fuite des deux amants, dans la forêt de Facéties et emmène Purporc à la recherche des amants. Or, dans ce lieu, il y a la source magique d’Atoutbu, le Roi de la nuit, Ténébris, amoureux de la reine des fées, Luxie, un apprenti sorcier maladroit, Truc, et des moustiques qui font mourir… de rire.
Mais Antoine Chalard, le metteur en scène, a inventé des moustiques qui ne piquent pas, et les rires des enfants clignotent de joie : « chaque ampoule allumée est un éclat de rire ». Avec lui, Florent Malburet, Yann de Monterno, Mélodie Marcq , Marie Vernalde et en alternance Magali de Jonckheere et Manon Leroy chantent, dansent et jouent.
Le rouge trône royal cède la place à une forêt de cordes lisses sur un fond lumineux et changeant. Il y a un couple en rose, vous devinez lequel, l’autre est en jaune. Ténébris est de noir vêtu, Luxie aux longs cheveux blonds, illumine le satin et la mousseline. Truc est en tenue de camouflage.
« L’amour peut changer de visage », et Purporc aimera Rillette. Rosette épousera Roso, tandis que Luxie et Ténébris s’accorderont dès que les sortilèges de la nuit auront cessé.
De la fable shakespearienne, Stéphanie Tesson, a retenu les fils de trame. Elle y fait rimer poésie et humour. Elle a aussi gardé l’essentiel : le « théâtre dans le théâtre », qui sert, du Songe à Hamlet à se faire entendre de ceux qui n’écoutent pas, art que Bernard Dort appelait la « propédeutique de la réalité ».
C’est par le théâtre que le roi comprend son erreur : « Vous avez beau être le plus grand roi du monde, /Quand votre enfant dit : Non, /Tout s’effondre ».
Car, ainsi que le dit Ténébris : « Ces humains, quelles bêtes ! »
Du 30 avril au 25 juin 2006
Le Petit Songe d’une nuit d’été
de Stéphanie Tesson
Théâtre du Jardin d’Acclimatation
01 40 67 98 07
les mercredi à 14 h 30
et dimanche à 15 h 30
18:10 Écrit par Dadumas dans Loisirs, Musique, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : théâtre | Facebook | | Imprimer