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09/06/2016

Poyo rojo: le retour !

Théâtre, Théâtre du Rond-Point, Nicole Genovese, comédie

 

Après une grave blessure de Luciano Rosso en plein milieu d'une représentation en septembre dernier, le spectacle avait dû s'interrompre brutalement. 
Luciano Rosso s'étant totalement remis,  les coqs de Un Poyo rojo reviennent au ROND-POINT du MARDI 13 SEPTEMBRE au SAMEDI 8 OCTOBRE à 18h30.
 
Retenez vos places !
 
Voir ma note Des poulets ? non, des coqs ! (septembre 2015)

 

08/06/2016

L’Amour, toujours !

 

 
Elle est unique Isabelle Georges ! Elle ose tout en scène ! Chanteuse et comédienne, la voici avec Amour Amor, tour à tour, romantique et pudique avec Un jour mon prince viendra, franchement sensuelle et érotique avec Les Nuits d’une demoiselle, nostalgique avec Un jour tu verras, effrontée avec Les Ratés de la bagatelle.Théâtre, musique, chansons, cabaret, Isabelle Georges, Théâtre La Bruyère

Elle en fait voir de toutes les couleurs au pianiste (Frédérick Sreenbrink), son ardent soupirant. Elle rend jaloux ses autres partenaires, Edouard Pennes qui joue de la guitare de la contrebasse et de la trompette, et Adrien Sanchez au saxophone, flûte, percussion et piano.

La Belle et ses trois admirateurs, sur des chansons d’amour, font voyager le spectateur « de Mozart à Gainsbarre », de Brel à Rezvani, de Moustaki à Vian, de Prévert à Trenet. Théâtre, musique, chansons, cabaret, Isabelle Georges, Théâtre La BruyèreEt j’en passe ! Isabelle Georges choisit des chansons autour du thème de l’amour, et les assemblent avec des textes, des dialogues empruntés à la littérature ou au cinéma, comme ce dialogue culte du Mépris de Godard : « Tu les trouves jolies mes fesses ? Et mes seins, tu les aimes ? »

La scénographie de Nils Zachariasen, les costumes d’Axel Boursier, les lumières de Jacques Rouveyrollis soulignent les changements de ton, de situations, les rapports éternels de la Femme avec ses partenaires.

C’est un spectacle coquin, coloré, vif et délicieux.

À voir pour oublier les jours gris, les soucis quotidiens, et rêver de Beauté et… d’amour !

 

 

Photos  © LOT

 

 

Amour Amor d’Isabelle Georges

Théâtre La Bruyère

Du mardi au samedi à 20 h 30

Samedi à 16 h

01 48 74 76 99

21/04/2016

2016, l’Odyssée du portable

 

 

 

Le portable rend bien des services, mais il a envahi nos vies, et modifié nos comportements.théâtre,science,théâtre de la reine blanche,j. -l. bauer,antoine campo,elisabeth bouchaud


En 2016, rares sont ceux qui ne jouent pas avec leur téléphone dans le métro, leur voiture, et même, en douce, pendant les conférences et les spectacles. « Éteignez vos portables ! » a été l’injonction des directeurs de salle, avant de devenir l’intitulé de la rubrique théâtrale[1] d’un célèbre confrère.

Jean-Louis Bauer, avec sa nouvelle pièce La Chair et l’Algorithme élargit le domaine de La Voix humaine de Cocteau. Il montre comment l’accélération des techniques capables de reproduire la voix humaine, de diriger des activités, isole l’humain dans un univers de cauchemar et détruit la conscience. Plus de chair, que des algorithmes ! 

Jeanne (Elisabeth Bouchaud) en fait la triste expérience. théâtre,science,théâtre de la reine blanche,j. -l. bauer,antoine campo,elisabeth bouchaudElle est journaliste et le portable est l’instrument privilégié de sa vie sociale et sentimentale. Elle gagne en rapidité, mais, peu à peu l’invention de nouvelles applications, grignote la réalité, dévore tous rapports, saccage les destinées.

Dans 2001, l’Odyssée de l’espace, (1968, Stanley Kubrick) Hal, l’ordinateur fou est désactivé, dans La Chair et l’Algorithme, l’odyssée du portable est terrorisante. Plus rien ne le contrôle, et la pauvre Jeanne perd ses amours et sa vie. Son double (Marie Chaufour) imprimé en 3 D pense et vit à sa place.théâtre,science,théâtre de la reine blanche,j. -l. bauer,antoine campo,elisabeth bouchaud

Antoine Campo qui signe ici la mise en scène, la scénographie et les costumes, réalise, avec les lumières de Paul Hourlier, l’équipe vidéo d’Aline Romat et Matthieu Desport un spectacle inquiétant où la vision d’un futur proche sonne comme une alarme. C’est beau et effrayant à la fois.

De quoi vous donner à voir, entendre et réfléchir, humains de peu de raison…

 

 

 

 

 

La Chair et l’Algorithme de Jean-Louis Bauer

Mise en scène, scénographie et costumes d’Antoine Campo

Théâtre de la Reine Blanche

19 avril -16 juin à 21 h les mardi, jeudi, samedi.

01 40 05 06 96

 

 

[1] - Jean-Pierre Leonardini dans L’Humanité.