26/06/2007
Prix Emmanuelle Marie
Il n’y a qu’un gagnant : la bibliothèque intercommunale de Castelnaudary.
Mais il y a une mention spéciale pour l’U. F. R. des arts du spectacle de Strasbourg et des nominations : le Théâtre du Pélican, le Théâtre des Quatre-Saisons, le Ring.
Louise Doutreligne et Jean-Paul Alègre ont appelé ce « Prix des Cent Livres » : Prix Emmanuelle Marie
en hommage à la jeune auteure, disparue récemment, qui avait tant œuvré pour la diffusion des spectacles vivants.
C’est justice. Merci pour cette iniative généreuse...
EAT 2 bis, avenue Franklin-Roosevelt 75008 Paris www.eatheatre.com15:20 Écrit par Dadumas dans culture, éducation, Littérature, Livre, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : culture, livre, littérature, théâtre | Facebook | | Imprimer
14/05/2007
Au revoir
Ce matin, nous nous sommes réunis pour dire adieu à Emmanuelle Marie : une comédienne éblouissante dans Cut, une auteure d’une rare maîtrise dans Blanc où elle liait subtilement la finesse d’écriture aux brutalités de la vie. Elle vivait avec générosité, avec enthousiasme, soucieuse des autres d’abord. Et pourtant, elle cultivait l’insolence et l'extravagance. Elle savait que la vie était trop courte pour l’empaqueter de fausses pudeurs et d’hypocrisie.
Je me rappelle le regard émerveillé de son petit garçon, Félix, qui l’applaudissait le soir de la première de Cut que son compagnon, Jacques Descorde avait mis en scène. Elle avait aussi une petite fille, Lola, ange blond qui lui insufflait tant de forces pour combattre la maladie. Nous étions nombreux pour qu’ils ne se sentent pas seuls dans le chagrin. Et le violoncelle pleurait, comme dans Blanc.
Elle avait quarante-deux ans. Pourquoi cette injustice ?
Sa pièce, Blanc, vient d’être nommée aux Molières, et peut-être, ce soir y sera-t-elle couronnée. Alors, à toi Emmanuelle, qui croyais au ciel, permets-moi de te dire, comme l’Aînée de Blanc : « Je ne t’ai pas oubliée jamais. »
15:00 Écrit par Dadumas dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Théâtre, littérature | Facebook | | Imprimer
05/04/2007
Le nom du Père
Le Grand Prix de littérature dramatique, trois ans d’âge, aurait pu s’appeler du nom du ministre qui l’a créé : « Donnedieu de Vabres », ce qu’une famille de grands serviteurs de l’État n’aurait pas, je pense, désapprouvé.
Mais vous connaissez la sensibilité des théâtreux. Il valait mieux trouver un nom parmi les auteurs dramatiques. Le nom du père instruirait alors des qualités du fils.
Prix Beaumarchais ? C’était déjà pris.
Prix Molière ? Un nom internationalement connu et reconnu par tous ceux qui, sur cette planète pratiquent le Théâtre, il jouit d'une excellente réputation. Mais on a craint, en haut lieu et ailleurs, qu’il n’y ait confusion avec Les Molières. Aurait-ce été si grave ?
Au nom du Père, ne froissons pas les susceptibilités claniques…
Alors ? Prix Corneille ? Trop classique !
Pourquoi pas : Prix Hugo ?
Ah ! en voilà un qui y croyait, à la littérature dramatique, et qui faisait même office de metteur en scène, n’hésitant ni à retoucher un décor, ni à contrarier Mademoiselle Mars en personne…
Il a tâté de tout, roman, essais, poésie, et son œuvre génère autant d’adaptations que la Bible. À Londres par exemple, ses Misérables tiennent l’affiche depuis décembre 1985. Il y a eu 24 millions de spectateurs à Londres, 40 millions dans le monde entier : 27 pays et 16 langues différentes.
Alors, prix Hugo ? Qu’en pensez-vous ?
11:15 Écrit par Dadumas dans culture, Littérature, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Culture, Théâtre, Littérature | Facebook | | Imprimer