07/01/2009
Fréquence Théâtre
C’est une revue publiant des pièces de théâtre.
Le N° 41 propose deux pièces de Patricia Levrey : Quand la Chine s’éveillera et À cloche-pied deux comédies au rythme effréné, rebondissement en cascades, et personnages déjantés.
On ne s’ennuie pas dans le théâtre de Patricia Levrey, on en oublierait presque de respirer. Pas de temps mort, des situations inattendues et de l’humour sans vulgarité. Les femmes y ont de beaux rôles, dynamiques et volontaires, et les hommes, même les durs à cuire, les blasés, ne peuvent pas leur résister.
Un bon remède contre la sinistrose.
À lire et monter entre amis…
Editions de la Traverse
Prix : 10 €
23:19 Écrit par Dadumas dans Livre, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : livres, théâtre | Facebook | | Imprimer
Bals musette
Jean-Pierre Bodin nous a déjà raconté des histoires de quand il était jeunot, et que l’harmonie municipale faisait les beaux jours de Chauvigny. Et comme sa mémoire garde le souvenir des fêtes populaires, noces, banquets et bals musette, il s’installe, Chemise propre et souliers vernis afin de faire revivre les soirées de François et de Jeannot l’accordéoniste.
Il n’est pas seul : de joyeux complices l’accompagnent : Bertrand Péquèriau (batteries, guitares) Éric Proud (accordéon, concertina, guitare, claviers), Bruno Texier saxophones, flûte, bugle, guitare basse). Tous les quatre nous font revivre les belles soirées du temps où le parquet s’installait sur la place du village, et où, aux premières notes du paso-doble, les gars s’élançaient vers les filles pour leur faire perdre la tête…
« Bon musicien, et en plus, il est rigolo », Jeannot l’accordéoniste a un répertoire éclectique. Avec les chansons d’Alexandrine Brisson, Jean-Pierre Bodin tient beaucoup du personnage qu’il incarne. Il anime la salle, dirige les spectateurs dans un exercice de récapitulation, paroles et gestes, et au final, les invite à danser sur scène : « le bal est ouvert ! le bar est ouvert ! »
Si vous voulez commencer l’année gaiement, il y a bal tous les soirs aux Artistic Athévains, sans chichi, car les souliers vernis ne sont pas obligatoires…
Chemise propre et souliers vernis
jusqu'au 8 février à 20 h 30
Théâtre Artistic Athévains
01 43 56 38 32
puis en tournée dans toute la France
16:37 Écrit par Dadumas dans danse, Musique, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre, danse, musique | Facebook | | Imprimer
18/12/2008
Les aveux d’une femme
Dans la vie de tout être humain, il y a des instants qui comptent plus que d’autres. Stefan Zweig, dans Vingt-quatre heures de la vie d’une femme nous peint en deux exemples, le moment où une femme sage bascule dans la folie passionnelle.
Lors de vacances familiales, sur la Riviera, Madame Henriette, une respectable épouse, abandonne mari et enfants pour suivre une jeune Français. La petite société condamne une telle conduite. Le narrateur (Robert Bouvier), en prenant la défense de la coupable, réveille les souvenirs de Mrs C. qui lui confie l’aventure insensée qu’elle vécut quelques années plus tôt.
Catherine Rich est cette anglaise, apparemment guindée dans une longue robe crème, qui faillit aux règles du savoir-vivre et de la morale bourgeoise. On la devine brûlante, elle paraît glacée. Le narrateur, dans la mise en scène de Marion Bierry, tourne autour d’elle, de la chambre, comme si la confidence brisait les murs de convention. C’est un joli duo. Elle parle sans le voir, il écoute sans la regarder. L’une troublée par ses émotions, lui, bouleversé par ses aveux.
Nous n’entendrons jamais le mot « désir », il semble qu’il soit impossible dans la bouche d’une femme.
Nous avons bien changé…
Vingt-quatre heures de la vie d’une femme de Stefan Zweig
Adaptation de Marion Bierry
Petit-Montparnasse
Du mardi au samedi à 19 h, dimanche à 15 h 30
16:51 Écrit par Dadumas dans Littérature, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, théâtre, zweig, c. rich | Facebook | | Imprimer