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10/10/2012

Livre : Oriane au pays des merveilles

 

 

 Le Voyage d’Oriane est un « conte d’été » de l’an 2000. Vous dire si mes lectures ne suivent pas la mode !  Mais peut-on tout lire au moment où les oeuvres paraissent en librairie ? Et j'ai une excuse : c’est un petit livre de poche édité au Luxembourg.

L’auteur ? Danièle Gasiglia-Laster, grande admiratrice de l’œuvre de Marcel Proust auquel elle emprunte le prénom de la duchesse de Guermantes.

Oriane, donc, jeune fille très cultivée est envoyée dans un monde étrange où les animaux, les fleurs discutent à égal avec Hugo, Proust, Mozart, La Fontaine, le cheval Pégase, un boa, j’en passe et des… plus insolites.

Le vocabulaire est riche, la lecture ouvre de beaux horizons littéraires en divertissant le lecteur. Le voyage est plaisant, et on imagine une mère (ou un père) lisant un épisode, chaque soir, au moment du coucher, et du baiser du soir, aux enfants avides de rêves élégiaques, qui s’initieraient ainsi aux poètes et à une philosophie humaniste, voire panthéiste, de la vie.

 

Le Voyage d’Oriane de Danièle Gasiglia-Laster

Éditions des Cahiers Luxembourgeois

NIC Weber éditions

12:35 Écrit par Dadumas dans culture, Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, culture |  Facebook | |  Imprimer

13/09/2012

Livre : le prix Annick Lansman

 

 

Le prix Annick Lansman, a été fondé pour honorer la mémoire de cette institutrice et cofondatrice des éditions Lansman, décédée en octobre 2005.

Un concours est lancé chaque année, depuis 2010, pour couronner un œuvre théâtrale destinée aux enfants de moins de 13 ans et participer au développement du plaisir de lire le théâtre à partir de 9/10 ans.

L'association Promotion Théâtre a accepté de coordonner le prix. Le Centre des Écritures Dramatiques Wallonie-Bruxelles, Lansman Éditeur et divers autres partenaires lancent depuis deux ans un appel aux auteurs.



théâtre,littérature,éducation,culture,belgique,francophonieCette année, le prix est attribué à Bénédicte Couka pour Le Sable dans les yeux, l’histoire de Margot qui cache dans un arbre creux les petits mouchoirs que sa maman paralysée, s’obstine à broder. Dans la forêt, la louve et son louveteau la guettent, et Tom cherche son fils et les loups. « Il y a des événements qui donnent un goût amer à la douceur du printemps », et heureusement les petits mouchoirs empêchent le sable de rester dans les yeux des humains, comme dans celui des louveteaux.

C’est un très joli conte où la tristesse finit en espérance.

Le prix sera remis à l'Hôtel de Ville de Morlanwelz, le samedi 15 septembre à 14h30.

Si vous passez par là allez féliciter l’heureuse gagnante.

C’est en Belgique, mais vous n’êtes pas obligés de demander la nationalité belge pour participer.

 

Couka Bénédicte : Le Sable dans les yeux, Lansman éditeur, prix 9 €.

06/09/2012

Histoires à courir le monde

 

 

Théâtre, littérature, théâtre 13Ils sont cinq, deux filles : (Evelyne El Garby Klai, Magali Genoud), et trois garçons : (Amaury de Crayencour, Eric Herson-Macarel, Régis Vallée). Ils portent un pantalon sombre et un débardeur blanc. Ils sont assis sur des tabourets, et regardent les spectateurs s’installer. À cour, un portant avec des costumes (Marion Rebmann), au fond, un tableau noir.

Attention, ils vont commencer ! Et là, une fois partis, ils vont jouer trente-quatre personnages, dans dix-huit siècles différents, de Linchamps, (dans les Ardennes) au sud saharien en passant par Paris, Marseille et Villers-Cotterêts.

Dans la lignée des grands feuilletons à coups de théâtre, poursuites, travestissements, révélations, manuscrits, tombe à secrets, cercueil sans cadavre mais trésor enfoui, l’auteur, Alexis Michalik utilise tous les rebondissements. Sa mise en scène fluide et des comédiens aguerris conduisent un public haletant qui frémit à toutes les embûches.

On aimait Alexandre Dumas, lui aussi. Il va nous le faire revivre.  Il en fait l’inspirateur de son « histoire », le plaçant face au prince de Polignac, ministre de Charles X, et leur mettant en bouche ces deux fameuses répliques :

Polignac : — Au fait, cher Maître, vous devez bien vous y connaître en nègres ?

Dumas : — Mais très certainement. Mon père était un mulâtre, mon grand-père était un nègre et mon arrière-grand-père était un singe. Vous voyez, Monsieur : ma famille commence où la vôtre finit. »

Ce n’est pas exact ? non plus que la date de sa première rencontre avec Hugo ? mais qu’importe qu’il viole l’Histoire puisqu’il lui fait un bel enfant !  : ce Porteur d’histoire qui, après un triomphe dan le off  d’Avignon, s’installe au théâtre 13 jusqu’au 14 octobre.Théâtre, littérature, théâtre 13

« Chacun porte en soi une histoire », dit Martin, le porteur d’histoires, un des personnages créés par Alexis Michalik qui lui, en porte des milliers. L’action commence en juin 2001, par la recherche du père, la rencontre avec la mort, et la découverte du savoir. Les histoires à courir le monde commencent ainsi. Quelquefois, elles deviennent des épopées...

Martin va plonger dans l’Histoire, à la recherche de la famille des Saxe de Bourville, qui elle-même recherche les lysistrates. De siècle en siècle, les personnages explorent les années 1832, 1822, 1666, 1778, 1870, 1792, 1348, 258, et j’en passe sûrement… La bibliothèque d’Adelaïde Antès (oui comme Dantès, mais sans le D des Dumas) vous confirmera tout ce qui est raconté, elle contient toutes les belles histoires du monde.

L’essentiel est d’y croire, et de ne « jamais cessé d’aimer ». D’ailleurs, j’ai vérifié, Linchamps existe, et il y a une maison du XVIIe siècle à vendre !

 

 

Photo : Julien Lemore


Le porteur d’histoire d’Alexis Michalik

Théâtre 13

01 45 88 62 22

mercredi, vendredi à 20H30 | mardi, jeudi, samedi à 19H30 | dimanche à 15H30.

Jusqu’au 14 octobre