06/02/2018
Reprise
Nous les avions vus en 2015 !
note du 24/09/2015 :
Des poulets ? Non des coqs !
Un Poyo rojo revient pour 60 représentations au Théâtre Antoine à partir du 7 Février.
Courez-y !
26/04/2017
Un nouveau théâtre sur la rive gauche
Après bien des péripéties, une mobilisation importante de la part des riverains et grâce à la volonté du groupe Hammerson, propriétaire des murs, le cinéma Le Grand Écran Italie 2 restera dans le monde de la culture.
Et c’est grâce à la société de production Juste pour Rire et son président Gilbert Rozon que cet ancien cinéma sera transformé en un lieu culturel pluridisciplinaire.
Olivier Peyronnaud, directeur France de Juste pour Rire depuis 2015 après avoir dirigé de nombreuses scènes labellisées (Théâtres de Dole, Compiègne, Maison de la Culture de Nevers) et expérimenté des formes innovantes de gestion, en assurera la direction.
Le 13e Art ouvrira ses portes en septembre 2017
Un nouveau lieu de vie et de culture dans le XIIIe … arrondissement
Le 13e Art sera l’un des plus grands théâtres de la rive gauche. Au cœur de la Place d’Italie, il se pense comme un théâtre de territoire. Intégré au Centre Commercial Italie 2, l a transformation de cette salle de cinéma en salle de spectacles a été confiée au maître d’oeuvre Daniel Vaniche et associés
et aux architectes de DVVD, que l’on connaît pour leurs réalisations à la Salle Pleyel, l’Accorhotels Arena, l’Institut du Monde Arabe ou encore le Complexe MK2 du 12ème arrondissement.
Un espace de 3700 m2 à l’emplacement même de l’ancien cinéma dans l’atrium principal, sous les terrasses qui donnent sur la place d’Italie mais dont l’accès est entièrement repensé comme un lieu de transition : les aménagements déclinent des paliers qui accompagnent le spectateur dans le passage d’un monde quotidien à l’univers imaginaire du spectacle.
Une conception architecturale qui s’amuse des jeux de regard pour nous rappeler sans cesse que l’on est au théâtre : la salle de spectacles est visible dès l’atrium, le foyer est réinventé en un espace plus majestueux, en double hauteur, le nouvel escalier, laisse voir le foyer depuis l’atrium. Sur le balcon, les spectateurs peuvent voir et être vus. Le rôle social des « espaces publics » des salles de spectacles est ici assumé.
Une programmation pluridisciplinaire
Le 13e Art sera un lieu ouvert à toutes les disciplines.
La grande salle accueillera du cirque, de l’humour, du théâtre, de la musique, de la danse, du théâtre visuel... La petite salle, quant à elle, accueillera des artistes émergents et des spectacles jeune public.
Sont notamment attendus pour la saison 2017/2018
Le Cirque Eloize, Arturo Brachetti, L’Orchestre Philharmonique de Prague, James Thierrée, Le National Theatre de Londres, le Slava’s Snowshow, Romane Bohringer...
Un fonctionnement singulier
Pour la première fois, un théâtre privé proposera un abonnement à la saison et accompagnera des artistes dans leur processus de création. Un réel défi et une nouvelle configuration dans le paysage culturel français.
Une attention toute particulière au public
Pour l’équipe du 13e Art, il est essentiel de penser au public et à son confort. Seront ainsi proposés des services inédits pour faciliter la venue du public au théâtre : babysitting, parking gratuit, réservation de taxis, soirées sur mesure...
Le 13e Art se veut être un lieu décalé, surprenant, avant- gardiste, proche du public et des artistes et tourné vers l’international.
Deux salles de spectacles
Une salle de 900 places avec un très beau et grand plateau (30 m de mur à mur avec un cadre de scène de 18 m d’ouverture et 12 m de hauteur) permettant d’accueillir entre autres des artistes de cirque
et une salle de 130 places pour recevoir de plus petites formes.
Un studio télé
Un studio dédié à l’enregistrement télé. Ouvert toute l’année, ce studio permettra de filmer des capsules, capter des images pour créer des vidéos, réaliser des séances photos...
Un bar-restaurant
Un lieu de vie ouvert toute la journée, qui proposera une offre diversifiée, du petit déjeuner au dîner léger le soir avec une carte adaptée aux saisons.
Le lieu accueillera également des cafés littéraires, des lectures, du stand up...
23/06/2014
Quand Stéphanie fait merveille...
En juin, chaque année, à Versailles, le Potager du Roi accueille les grands et petits conviés à un spectacle-promenade à travers les rangées de pommiers rares, de poiriers classés, et les arbustes rougeoyants : framboisiers et groseilliers. Louis XIV avait fait transformer ce marais en jardins pour sa plus grande gloire bien sûr, pour le régal de ses papilles, et pour offrir à tous une vision théâtrale de ses cultures.
Aujourd’hui, depuis onze ans, au moment du « mois Molière », la culture s’empare du potager, inspire le « grand carré », et réjouit les « chambres ». Les manants de tous âges sont admis à s’asseoir sur l’herbe, ou sur les cageots de bois. Ils grimpent des escaliers centenaires, empruntent des passages ombreux, baissent la tête dans des corridors enterrés et, conduits par les comédiens de « Phénomène et Compagnie », partagent sous la houlette de Stéphanie Tesson, un moment historique.
Le thème change chaque année, et en 2014, ils ont suivi le personnage d’Alice. Stéphanie Tesson a imaginé d’autres aventures pour Alice, la fillette d’Alice au pays des merveilles[1].Il y eut Alice à l’envers, les 1er et 8 juin, et Alice et les Merveilles les 15 et 22 juin.
Et Stéphanie a fait… merveille.
Son Alice (Pauline Belle) est une jeune personne volontaire et les rebuffades d’un guide (Thomas Volatier) imbu de son autorité ne vont pas la rebuter. Elle est venue voir les merveilles qu’on lui a vantées. Elle les verra. Son obstination tire de l’immobilité la statue du Doryphore (Jean-Christophe Lecomte), un grand gaillard qui s’exprime avec un fort accent germanique et qui épouvante le guide. Elle rencontrera ensuite le Lapin-Fromage (Benjamin Broux), affairé, étourdi et tellement méfiant que déjà, les enfants-spectateurs ont compris qu’il fallait protéger la pauvre Alice des accusations que le Guide et ce personnage bizarre portaient contre elle.
Dans sa quête, elle croise une aimable personne le Temps perdu (Valentine Atlan) occupée à compter les nuages,un curieux couple, le Bouleau (Léonard Matton), repoussant le Lierre (Diane de Segonzac) qui s’accroche à lui. Et quand la Voix des Merveilles (Emmanuelle Huteau) la guidera vers la Reine des Merveilles (Isabelle Mentre), le secret lui sera révélé : « Une Merveille, ce n’est pas elle qui l’est, c’est le regard qui la fait. »
Ajoutons que pour créer les merveilles il faut aussi le texte bucolique, amusant et charmeur de Stéphanie Tesson, des comédiens aguerris, les costumes poétiques de Corinne Page, les peintures et objets féeriques de Marguerite Danguy des Déserts, les maquillages d’Anne Caramagnol, et, pour décor le jardin de La Quintinie.
Mais si vous voulez les retrouver, il faudra attendre juin 2015… À moins que vous n’ayez la possibilité de les inviter dans d’autres jardins, qu’ils puissent se promener dans d’autres allées, parcourir d’autres terres d’aventures…
photos : © D.D.
www.phenomene-cie.fr
[1]Alice's Adventures in Wonderland, de Lewis Carroll, traduit par Alice au pays des merveilles, de Lewis Carroll
15:06 Écrit par Dadumas dans Blog, culture, Histoire, humour, Jeux, Littérature, Poésie, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre, potager du roi à versailles, phénomène et compagnie, poésie, jeunesse | Facebook | | Imprimer