22/10/2009
La fleur du partisan
Vous êtes las des journalistes veules, des blagues blettes, des contrevérités édulcorées sauce positive. Il est donc urgent de vous prescrire une cure de Christophe Alévêque. Allez vous réjouir de ses mimes vachards, de ses insolences revigorantes, de ses chansons réalistes.
Mis en scène par Philippe Sohier, avec des musiciens complices : Maxime Perrin à l’accordéon, Francky Mermillod à la guitare, Julien Bonnard (ou Stéphane Sangline) à la batterie et à la trompette, Christophe Alévêque est bien resté un « super-rebelle », même s’il se dit désabusé.
Quand on clôt son spectacle en faisant chanter, à toute une salle, dans sa version antifasciste, la belle chanson des « mondines », Bella Ciao, n’est-on pas « fleur de partisan » dans l’âme ?
Christophe Alévêque est Super Rebelle !... enfin ce qu'il en reste
Jusqu’au 14 novembre
Théâtre du Rond-Point, à 18 h 30
01 44 95 98 21
en tournée ensuite jusqu’au 30 avril 2010
Suisse, Belgique et France
09:28 Écrit par Dadumas dans culture, Histoire, humour, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre, humour, alévêque, théâtre du rond-point | Facebook | | Imprimer
18/10/2009
Deuils
Nous les aimions bien.
André Benedetto avec sa combativité, son théâtre-tribune, Christian Dupeyron avec sa gueule de pirate, son inlassable activité, et Alain Crombecque, le regard clair, la parole efficace.
Le premier est mort en juillet, en plein Festival d’Avignon ! Le second, juste après. Le troisième en plein Festival d’automne…
Ce n’est pas juste. Et c’est triste pour le Théâtre.
Quand je vois l'âge auquel ils sont partis, je me dis qu'il est temps de penser à mon urne funéraire…
18:33 Écrit par Dadumas dans culture, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre, culture | Facebook | | Imprimer
29/09/2009
Cocteau-Sereys
Jean Cocteau aurait eu cent vingt ans cette année. Comme la Tour Eiffel. Mais il a traversé le miroir en 1963.
Jean-Luc Tardieu le fait revivre dans un spectacle composé comme une biographie, dont la conception est due à Jean Marais.
Jacques Sereys endosse l’habit du magicien que fut Cocteau, dans les lumières de Jacques Rouveyrollis, et le décor de Jean Marais reconstitué par Pierre-Yves Leprince.
Poèmes, aphorismes, chansons, extraits de textes, d’articles, Jean Cocteau livre son âme, sans masque et avec le sourire ironique de Jacques Sereys qui accentue sa ressemblance avec le poète.
L’acteur est rare. Le parcours est émouvant. Ne le manquez pas.
Cocteau-Marais
Studio-Théâtre
Jusqu’au 8 novembre
01 44 58 98 58
17:04 Écrit par Dadumas dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : théâtre, littérature, poésie | Facebook | | Imprimer