07/11/2012
François Morel
Une excellente nouvelle.
2013 sera une bonne année. Surtout si vous la passez au théâtre de la Pépinière avec François Morel.
8 janvier au 2 mars à 21h
2 avril au 13 avril à 21h
avec Olivier Saladin, Olivier Broche et Lucrèce Sassella
mise en scène François Morel
adaptation François Morel et Olivier Broche
d'après les échanges entre Georges Charensol et Jean-Louis Bory de l'émission radiophonique « Le Masque et La Plume » sur France-Inter
(voir notre note d'octobre 2011)
Hyacinthe et rose
5 février au 2 mars à 19h
avec François Morel et Antoine Sahler au piano
mise en scène François Morel
texte de François Morel
Bien des choses
5 mars au 30 mars à 21h
avec François Morel et Olivier Saladin
mise en scène François Morel
texte de François Morel
La Fin du monde est pour demain
18 avril au 22 juin à 21h
avec François Morel
mise en scène François Morel et Benjamin Guillard
texte de François Morel
Le Soir des lions
25 juin au 29 juin à 21h
mise en scène de Juliette
textes et interprétation François Morel
accompagné de Antoine Sahler, Lisa Cat-Beno, Muriel Gastebois
musiques Antoine Sahler et Reinhardt Wagner
18:46 Écrit par Dadumas dans cabaret, culture, Film, humour, Poésie, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : françois morel, la pépinière, théâtre, cabaret, humour | Facebook | | Imprimer
L’étoffe de nos songes
Zéro ((Bernard Malaka) passe sa vie au lit. Il n’a « plus d’envie, plus de désir ». Sa Mère (Marie-Christine Danède) le compare à « une limace sur un drap blanc », le docteur Crocq (Denis Berner), ne peut le guérir et son père ne veut plus le voir.
Mais est-ce bien son père ? Zéro en doute, et plutôt que d’affronter la réalité, il préfère s’abandonner à ses rêves. Dans un dernier sursaut, Zéro fait appel à Alice (Valérie Alane), qui, à l’aide de son polaroïd, photographie « tous ces rêves qui flottent ».
Or, les rêves ne sont-ils pas « l’histoire de l’inconscient », disait Carl Gustav Jung ? Et justement, le géniteur supposé de Zéro serait un certain Carl Gustav qui aurait sauvé une fille de l’immeuble au cours d’un incendie.
Quand l’image d’un homme aux ailes immenses apparaît, quand Zéro se dédouble (Zéro 2 : Sylvain Katan), quand Betty (Sarah Basini), la sœur que Zéro aurait dû avoir, vient rejoindre les protagonistes sous la forme d’une jeune femme enceinte « depuis vingt-sept mois », le voyage au centre de l’inconscient emporte le spectateur. Il ne s’agit pas de comprendre, mais de laisser l’onde des sensations se répandre.
Christophe Lidon, le metteur en scène, ouvre les portes au flux et reflux de superbes images (Stéphane Cottin), et, comme dans Mister Cauchemar* il délivre un passeport pour les songes rythmés par la musique d’Alvaro Bello.
Betty chante "la matrice fabuleuse", accouche d’un œuf noir qu’elle cajole amoureusement. Elle nous a raconté l’histoire du minotaure mais celle des Dioscures surgit. Ainsi se mêlent les mythes, ainsi Carl August Jung, et Swedenborg les entrelaçaient.
Le théâtre ici laisse le choix au spectateur, il libère les forces obscures, les traces de souvenirs et Valérie Alane, délicatement, nous rappelle que « nous sommes faits de l’étoffe de nos songes ».
photos : © Michael Stampe
Mister Cauchemar* opéra, musique de Didier Goret livret de Valérie Alane, édité aux Quatre-Vents, collection jeunesse, 2005.
Zéro s’est endormi ? de Valérie Alane
Mise en scène de Christophe Lidon
Théâtre Artistic Athévains
Jusqu’au 9 décembre
01 4356 38 32
13:38 Écrit par Dadumas dans Littérature, Poésie, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre, rêve, lttérature, philosophie, valérie alane, christophe lidon, artistic athévains | Facebook | | Imprimer
26/10/2012
Enchanteur
Nous avions découvert Isabelle George dans From Harlem to Broadway avec la compagnie Victor Cuno. Nous l’avions applaudie dans Le Passe-Muraille puis son hommage à Judy Garland, Une étoile et moi, nous avait enthousiasmés. Sa voix remarquable, son dynamisme en faisait déjà une magnifique meneuse de revue. Nous avions découvert ses talents tragiques avec son Cabaret Terezin, qui nous avait bouleversés.
Elle nous donne aujourd’hui un rendez-vous d’amour, avec Broadway enchanté, qui a triomphé au Théâtre La Bruyère la saison dernière, et que le Théâtre Déjazet reprend aujourd’hui pour notre bonheur.
Vous aimez la comédie musicale ? Pour Isabelle Georges elle est « source de toutes les énergies », « monde où tout est possible ». Avec une formation de quatre musiciens seulement, elle célèbre l’âge d’or des comédies musicales qui ont triomphé à Broadway, et au cinéma, depuis qu’il est devenu « parlant et « chantant ». Les Américains emploient un grand orchestre. Ils ne savent pas qu’avec Frederick Steenbrink au piano (et au chant aussi), Jérôme Sarfati à la contrebasse (et éventuellement au piano), David Grébil à la batterie, Edouard Pennes à la guitare, et une complicité de tous les instants, tout l’univers poétique et burlesque du genre peut être restitué.
Yann Ollivo et Cyrille Lehn ont signé les arrangements, Jean-Luc Tardieu la mise en scène. Oh ! bien sûr, il n’y a pas de décor, mais plein d’accessoires dans la scénographie de Nils Zachariasen. Isabelle Georges ne change pas cent fois de costume, mais Axel Boursier lui a dessiné une adorable robe courte blanche ceinturée et juponnée de rouge (comme ses chaussures) qui met en valeur ses jambes admirables, et, dans les lumières de Douglas Kuhrt, elle chante, danse et claquette.
Et voici Cabaret, La Mélodie du bonheur, Show boat, Top Hat, My Fair Lady, Porgy and Bess, Singing in the rain, Hair, Un américain à Paris, et même l’inoubliable Mary Poppins et son « Supercalifragilisticexpialidocious ».
Broadway en chanté est un enchantement, courez-y, vous qui rêvez de retrouver toutes « ces mélodies qui accompagnent le livre de nos vie ».
Photos : © Lot
Broadway en chanté
Théâtre Déjazet
Du mardi au samedi à 20 h 30
Samedi à 17 h
01 48 87 52 55
17:48 Écrit par Dadumas dans cabaret, Musique, Poésie, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : théâtre, comédie musicale, déjazet, isabelle georges | Facebook | | Imprimer