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23/05/2014

Prolongation au Poche

Nous avions aimé ce spectacle, vu en mars, dont nous avions rendu compte sous le titre : Ce mal qui répand la terreur. Et vous ne l'aviez pas encore vu. Mais vous avez de la chance car  État de siège d’Albert Camus, mise en scène par Charlotte Rondelez est prolongé jusqu’au 26 Juin. Du mercredi au samedi 19h, dimanche 17h30.

Relâches exceptionnelles les, 8, 14, 15 et 18 Juin.

 

 

 

État de siège  d’Albert Camus

Adaptation et la mise en scène de Charlotte Rondelez

Théâtre de Poche-Montparnasse

Depuis le 4 mars

Du mardi au samedi à 19h , dimanche 17 h 30

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12/05/2014

Carnets d’artiste

 

Livres, littérature, Théâtre, Philippe AvronIl écrivait tout le temps et toujours sous le regard d’Ophélia. Il écrivait à la main, et sans ordinateur. Philippe Avron apportait  à son éditeur de vrais manuscrits, des feuillets bien propres où dansait sa belle écriture avec  pleins et déliés. Toujours à l’encre noire, toujours lisible. Et quand il rendait ses épreuves, il tirait de sa poche, soigneusement pliées, des feuilles supplémentaires à ajouter là, et là. Avec un sourire angélique il convainquait  la correctrice que ses « becquets », étaient indispensables…

Et nous nous acceptions ses corrections.

Il était perfectionniste, et recherchait toujours « la relation meilleure », que ce fût dans le récit, dans le jeu, dans les affinités.

Il nous a quittés en juillet 2010, après quelques représentations de Montaigne, Shakespeare et moi,son dernier opus, au Théâtre des Halles, chez Alain Timar

Ses amis, aujourd’hui ont rassemblé les notes de ses carnets personnels : 19 000 pages dans lesquelles, Ophélia, a choisi des pages magnifiques, parmi celles qu’il voulait « pressurer ».

Puis elle  l’a rejoint pour l’éternité.Théâtre, livre, littérature, Philippe Avron

Retrouvez sa voix singulière, sa modestie, sa grande connaissance des textes et des hommes. Ou découvrez celui que Jean-Gabriel Carasso nomme « passeur d’humanité ».

 

 

Avron Philippe Carnets d’artiste (1956-2010), éditions de L’Avant-Scène Théâtre, collection des Quatre-Vents, avec le soutien de la S. A. C. D., 20 €

Avec un DVD de son dernier spectacle.

17/04/2014

Exposition

 

 

exposition,victor hugo,histoire,littérature,poésie,théâtreLe roman L’homme qui rit, paru en 1869, n’obtint pas le succès immédiat des Misérables. Bien que Zola trouvât l’œuvre « poignante et grandiose », le roman sembla trop « politique », trop « épique », et Barbey d’Aurevilly lui reprocha d’avoir « ni âme ni nature humaine ». Pourtant, l’histoire de Gwynplaine, - l’enfant aristocrate volé, défiguré pour servir de bouffon, recueilli par un homme qui s’appelle Ursus et vit avec un chien-loup qui s’appelle Homo,- a immédiatement inspiré les illustrateurs et continue à fasciner les arts des siècles suivants. 

La Maison de Victor Hugo y consacre aujourd’hui une belle exposition : L’âme a-t-elle un visage ? où Gérard Audinet, assisté de Camila Souyri, rassemble, dans une scénographie de Véronique Barnéoud et Jean-Pierre Crusson les éléments graphiques, picturaux, cinématographiques, preuves de la puissance de l’imaginaire hugolien et de son influence sur les créateurs.

L’exposition montre d’abord les dessins de Hugo, lavis ou encre, proches des lieux des Travailleurs de la mer son roman précédent. exposition,victor hugo,histoire,littérature,poésie,théâtrePuis elle présente les images  que proposèrent la presse et les premières éditions, mêlant le grotesque et le tragique. Cette vision-là  séduisit aussi la bande dessinée, en feuilleton dans le journal Ce soir, ou en albums plus récemment.

Le mythe du monstre à l’âme tendre plut au cinéma et Julius Herska en 1921 en donna une version pathétique. Paul Léni tourna en 1928, un film inoubliable, avec des reconstitutions de Londres au XVIIIe siècle venues tout droit des tableaux de William Hogarth. L’année suivante, 1929, le théâtre d’art de Moscou adapta le roman pour la scène.

exposition,victor hugo,histoire,littérature,poésie,théâtrePlus près de nous le Footsbarn, en 2007 donna de sa représentation une vision des forains marginaux, en but aux tracasseries des puissants.

Car, dans ce roman il est aussi question de l’injustice, de la misère du peuple et de l’hypocrisie des puissants qui entretiennent l’arbitraire pour mieux régner. Leur âme est sombre, et leur visage est aimable, alors que les malheureux dont le visage est mutilé, conservent, chez Hugo, une âme pure.

 

 

 Photos : © Affiche Paris-Musées

© Maison de Victor Hugo/Roger-Viollet

© Jean-Pierre Estournet

 

 

 

 

 

L’âme a-t-elle un visage ?

L’Homme qui rit ou les métamorphoses d’un héros

Maison de Victor Hugo

8, place des Vosges

Paris

www.musee-hugo.paris.fr

 

de 10 h à 18 h

fermé le lundi et les jours fériés

jusqu’au 31 août 2014.